La Commission nationale des marchés (CNM) avait approuvé récemment le cahier des charges relatif à la réalisation de la nouvelle ville d'El-Goléa en conformité avec la nouvelle loi y afférent. L'appel d'offres pour la sélection de l'entreprise chargée de la réalisation de ce projet a été lancé récemment, a indiqué Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement jeudi à l'APN. «La construction de nouvelles villes vise à créer un équilibre entre les régions, notamment dans les Hauts-Plateaux et le grand sud, comme prévu dans le plan national d'aménagement du territoire», a souligné le ministre. La réalisation de ce projet, dira-t-il, passe par huit étapes, précisant qu'une entreprise chargée du lancement et de la gestion de la réalisation de la ville d'El-Goléa avait été mise en place à cet effet. Une enveloppe financière de plus de 1,2 milliard de dinars lui a été consacrée. A ce jour, les études topographiques ont été effectuées, les plans de la ville arrêtés et l'étude de sol réalisée, dira le ministre. D'autres études sont en cours pour la réalisation de plusieurs nouvelles villes à l'échelle nationale, dont celles de Sidi Abdallah et de Boughezoul. Concernant cette dernière, M. Rahmani a affirmé que l'étude d'aménagement de son sol avait été réalisée à hauteur de 50%. La concrétisation du projet de construction de nouvelles villes nécessite du temps, des moyens et des études d'aménagement approfondies, a-t-il souligné. La décharge d'Ouled Fayet sera fermée 105 centres d'enfouissement technique des déchets ménagers ont été réalisés à travers le territoire national, dont 43 ont été mis en exploitation, a déclaré M. Cherif Rahmani. A une question orale à l'APN sur les mauvaises odeurs qui se dégagent des centres d'enfouissement technique (CET) des déchets ménagers dans la région d'Oued Djemaâ, dans la wilaya de Relizane, le ministre a précisé que tous ces centres ont été réalisés suivant les normes internationales. «La réalisation de ces centres s'inscrit dans le cadre de la politique nationale de gestion, de traitement et de recyclage des déchets ménagers et vise à rompre avec les anciennes méthodes de gestion des déchets» a-t-il dit. La réalisation d'un centre d'enfouissement technique exige «une étude d'impact sur l'environnement et la santé des citoyens. Le site choisi ne doit pas constituer un danger pour les régions protégées et naturelles et doit être loin des oueds et des régions à forte population», a-t-il souligné. Le choix du site se fait en collaboration avec les parties concernées, a précisé M. Rahmani. Concernant le cas d'Oued Djemaâ, il a souligné que ce centre est actuellement géré par une entreprise publique à caractère commercial avec un budget de 94 millions de dinars. «Une commission récemment créée pour superviser la gestion de ce centre a relevé qu'il est géré par des spécialistes et emploie 36 agents», a-t-il indiqué, soulignant que «les mauvaises odeurs se dégagent particulièrement en périodes de fortes chaleurs». Dans ce sens, le ministre a annoncé le lancement d'une vaste opération de boisement avec la plantation de 10 000 arbustes en vue de réduire l'émanation des mauvaises odeurs. Sur la décharge d'Oued Semmar, le ministre a rappelé que le site de cette décharge soumis à une étude technique approfondie sera réservé à un parc public, et ce, dans le cadre de l'élargissement des espaces verts dans la capitale. Même situation pour la décharge d'Ouled Fayet qui «sera bientôt fermée et remplacée par un parc», dira le ministre en marge de la séance de question orale, rappelant que «la capitale sera dotée de trois centres d'enfouissement technique».