Des sources sécuritaires ont affirmé que suite à l'enlèvement du wali d'Illizi, l'Algérie a décidé de renforcer la sécurité au niveau du poste frontalier de Debdeb. Cette décision interdit provisoirement aux Algériens et Libyens le passage par ce poste. Les mêmes sources affirment que cette décision sera appliquées jusqu'à la fin de l'enquête concernant l'enlèvement du wali d'Illizi. Selon certains éléments, les ravisseurs avaient pu traverser ce poste car la surveillance était souple, vu que les habitants de Ghadamès se déplaçaient régulièrement vers l'Algérie et que les Algériens empruntaient souvent ce poste frontalier pour se rendre en Libye. L'Algérie soupçonne notamment certains terroristes de faire passer des armes en passant par le poste de Debdeb, surtout depuis l'affaire du wali d'Illizi puisque ses trois jeunes ravisseurs entrés de Libye ont utilisé des armes lourdes. Il faut noter que le poste de Debdeb est considéré comme une zone à risques et le chargé de communication du CNT libyen avait attiré l'attention sur cette zone fragile qui pourrait être un passage pour les terroristes d'Aqmi, notamment après la chute de Kadhafi. Il faut rappeler que le président Bouteflika avait demandé aux services de sécurité d'ouvrir une enquête approfondie sur l'enlèvement du wali d'Illizi puisque c'est la première fois qu'un responsable algérien se fait enlever. Selon de hauts responsables de l'Etat, les services chargés de la sécurité du wali ont failli à leur mission. Selon la même source, le directeur du protocole et les gardes du corps du wali sont concernés par l'enquête et pourraient même être sanctionnés. Selon nos sources, le P/APC, le wali délégué et le P/APW d'Illizi sont également concernés par cette enquête.