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Pénurie récurrente de carburant
Ouargla
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 02 - 2012

Les habitants des wilayas du sud vivent très mal une pénurie de carburant qui dure depuis le mois de novembre dernier. «La situation aurait pu être justifiée si elle se passait dans une wilaya du nord, mais qu'elle empoisonne la vie aux habitants d'une région productrice de pétrole, ce n'est pas normal», affirment des habitants de Ouargla.
Pour eux, trouver une goutte d'essence ou de mazout nécessite des heures d'attente dans les longues files qui se forment devant les stations-service. «Ça dure depuis des mois malgré les assurances des responsables de Naftal qui affirment que la situation va s'améliorer. Au début, on nous avait sorti l'argument des conditions climatiques qui empêchaient l'accostage des bateaux au port de Skikda et, aujourd'hui, on nous sort celui des routes coupées par les dernières intempéries pour justifier l'injustifiable. C'est trop ! Il faut trouver une solution à ce problème.
L'approvisionnement des régions du sud est réalisé par camions et par wagons-citernes, l'argument des bateaux ne tient pas la route», notent des habitants de Djamaâ, une localité charnière entre les wilayas de Ouargla et El-Oued. A Ouargla, il est devenu une habitude de se lever très tôt, de faire le tour des stations-service pour remplir son réservoir. «J'ai pris ma voiture après la prière d'el-fadjr, fait le tour des stations de la ville sans trouver une seule disposée à distribuer du carburant. J'ai trouvé une file monstre au niveau de la station d'Aïn El-Beida.
C'était l'unique qui avait ses cuves remplies ce jour-là», a dit un chauffeur de taxi de Ouargla qui estime qu'au train où vont les choses, c'est son gagne-pain qui est menacé. Le gérant d'une station-service a fait endosser cet état de fait aux perturbations que connaît l'approvisionnement.
«Je recevais chaque mardi le camion de Naftal pour remplir mes cuves. Je m'arrangeais pour gérer mes stocks. Mais, aujourd'hui, ce n'est plus le cas, le camion peut rester une dizaine de jours sans venir et cela se répercute automatiquement sur la disponibilité du carburant», a-t-il dit.
Pour lui, la solution passe par la réalisation d'une unité de stockage alimentée via un pipe-line pour éviter les ruptures. «Recourir au convoyage par trains ou camions-citernes n'est pas la solution. Aujourd'hui, le parc automobile de la wilaya a grandi et forcément la demande a flambé. Il est nécessaire aujourd'hui de réaliser une station de stockage qui sera chargée de la livraison de carburant aux wilayas du sud.
Construire une raffinerie serait idéale par les temps qui courent, car ces ruptures récurrentes empoisonnent la vie des citoyens et peuvent avoir, à la longue, un impact négatif sur leur pouvoir d'achat car les prix de certains produits peuvent augmenter», a-t-il ajouté.
«J'ai vu 7 corps calcinés»
Un chauffeur de taxi assurant la ligne Hassi Messaoud-Ouargla, tout en déplorant cette situation, affirme qu'elle a poussé certains de ses collègues à recourir au système D pour ne pas cesser leur activité. «Il y a quelques années, la wilaya avait connu la même situation. Plusieurs chauffeurs, pourtant dotés de réservoirs sirghaz, ont subi les mêmes désagréments. Malheureusement, certains ont poussé leur cupidité jusqu'au bout. Ne trouvant pas de sirghaz, ils avaient pris l'habitude de remplir leur réservoir de gaz butane qui peut remplacer le sirghaz mais avec de grands risques d'explosion en cas d'accidents.
C'est ce qui est arrivé à un chauffeur de taxi de Hassi Messaoud, mort carbonisé en même temps que ses six passagers. Il avait heurté violemment un camion et le gaz butane qu'il avait dans son réservoir a explosé, entraînant un gigantesque incendie qui avait carbonisé les dépouilles, ce n'était pas beau à voir», a-t-il dit, avant de souligner que, même dangereuse, cette pratique tente encore certains de ses collègues.
Même le gaz butane manque
Aujourd'hui, à cette pénurie récurrente de carburant est venue s'ajouter celle des bouteilles de gaz butane. Plusieurs habitants des localités de Ouargla et d'El-Oued font part de l'absence de ce produit sur le marché. «J'ai fait le tour des dépôts de Sidi Khouiled et d'autres de Ouargla et je n'ai pas trouvé de bonbonnes.
Avec la vague de froid qui sévit, je suis obligé de revenir comme au bon vieux temps, au brasero avec tous les risques que cela comporte», affirme un habitant qui avoue qu'une bonbonne coûte aujourd'hui pas moins de 1 000 DA chez certains dépositaires.


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