La Banque extérieure d'Algérie (BEA) et la filiale algérienne du numéro un mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, ont signé un accord stratégique de financement, apprend-on dimanche auprès du sidérurgiste. Selon un communiqué transmis à l'APS par ArcelorMittal-Annaba (AMA), "cet accord de financement constitue un élément essentiel au lancement du plan de développement qui permettra progressivement (à ArcelorMittal Annaba) de porter sa capacité de production à 1,4 million de tonnes". "Les différents développements considérés contribueront durablement à la modernisation de l'outil de production", ajoute la même source. "Après avoir réuni l'ensemble des garanties requises, je suis heureux que cet accord, fruit d'une coopération exemplaire entre la BEA et ArcelorMittal Annaba, se concrétise", s'est félicité son directeur général Joe Kazadi, cité dans le communiqué. La même source ne précise pas cependant le montant des financements qui seront mobilisés par la banque algérienne. Mais l'accord entérine les négociations entre les deux parties sur une ligne de crédit de 14 milliards de DA. Début mars, le Conseil d'administration d'Arcelor Mitttal Algérie avait validé un plan d'investissement 2012-2017 du complexe d'un montant de 200 millions d'euros. ArcelorMittal Annaba est la plus importante unité de production d'acier et de tubes en Afrique du Nord et sur le marché algérien avec une capacité de production de plus d'un million de tonnes par an. Elle est composée d'une unité de transformation basée à Annaba et deux mines à Ouenza et Bouakhadra. ''AMA'' compte 6000 employés, fabrique des produits longs pour la construction et des produits plats pour la métallurgie. Le complexe sidérurgique est détenu à 70% par Arcelor Mittal et à 30% par le groupe public algérien Sider.