Des recours de partis politiques sur la composante des encadreurs de bureaux de vote ont été envoyés à la Commission nationale de supervision des élections législatives (Cnsel) du 10 mai prochain, a indiqué hier M. Abdelhak Mellah, membre de cette commission. Certains partis en lice pour ce rendez-vous électoral ont contesté «certaines composantes d'encadreurs de bureaux de vote» pour des raisons qui n'ont pas encore été révélées, a indiqué M. Mellah à l'APS. Cette commission, présidée par le magistrat Slimane Boudi, a rappelé que la désignation des encadreurs de bureau de vote «relève des prérogatives de l'administration et non de celles de la commission, conformément à la loi électorale», a-t-il précisé. Par ailleurs, la Commission nationale de supervision des élections législatives prévoit des visites inopinées à tous les meetings des partis politiques organisés durant la campagne électorale pour veiller au respect des règles prévues par la loi organique sur les élections. La commission a en outre chargé ses agents de suivre les interventions des candidats à la radio et à la télévision, a ajouté M. Mellah, qui a précisé que tout dépassement sera signalé «à travers l'établissement d'un procès-verbal pour faire prendre les mesures nécessaires par les membres de la commission». La Commission avait relevé dimanche, premier jour de la campagne électorale, le premier cas de violation des règles de la campagne électorale, à savoir l'utilisation d'une langue étrangère lors d'un meeting par une formation politique, qui fut l'œuvre du président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, lors de son meeting populaire à Bordj Bou Arréridj.