La Commission nationale de supervision des élections législatives (CNSEL) s'est prononcée, à ce jour, sur 163 affaires liées essentiellement aux «manquements par certaines formations politiques aux conditions de la campagne électorale», a indiqué hier le président de la CNSEL, Slimane Boudi. Il s'agit notamment d'affichage «anarchique» et de «cas isolés» concernant l'utilisation de langues étrangères dans les meetings populaires, a précisé M. Boudi dans une déclaration à l'APS. Il a souligné, toutefois, que «ces dépassements n'ont eu aucun impact sur le bon déroulement de la campagne électorale». «La CNSEL s'attelle au respect et à l'application des dispositions de la loi organique portant régime électoral dans le traitement des saisines et doléances qu'elle reçoit», a-t-il encore souligné. Par ailleurs, M. Boudi est revenu sur les dispositions de la CNSEL à couvrir le scrutin, affirmant que celle-ci «accorde un intérêt particulier aux bureaux de vote où elle se rendra tôt le jour J pour s'enquérir des conditions d'accueil des électeurs. Conformément aux prérogatives qui lui sont assignées, la CNSEL peut prendre des décisions fermes pour mettre un terme à tout dépassement durant le processus électoral et intervenir à chaque étape de ce processus qu'elle est chargée de superviser depuis le dépôt des candidatures jusqu'à la fin du scrutin. Créée à la demande de partis et de personnalités politiques pour s'ajouter à la série de garanties juridiques prévues par l'Etat afin d'assurer davantage de transparence durant le processus électoral, la CNSEL a été installée en application de la loi organique portant régime électoral.