L'ambassadeur du Royaume de Belgique, Christian Van Driessche, a annoncé la visite en Algérie du ministre belge des Affaires étrangères dans deux mois. Cette visite, a-t-il souligné, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération et du partenariat entre les deux pays. En marge de la rencontre sur le partenariat algéro-belge organisée hier au siège de la Chambre de commerce et de l'artisanat à Alger, Christian Van Driessche est revenu dans le détail sur les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays. Selon lui, les échanges commerciaux entre l'Algérie et le Royaume de Belgique sont estimés, pour l'année 2011, à 3,2 milliards de dollars. Le volume des exportations de Belgique vers l'Algérie ont atteint 800 millions de dollars, faisant ainsi de l'Algérie le deuxième partenaire de la Belgique en Afrique après l'Afrique du Sud. L'ambassadeur a souligné que le nombre des entreprises belges installées en Algérie s'élève à 12 firmes activant dans divers secteurs. La journée sur le partenariat économique vise justement à renforcer l'implantation des entreprises belges et la multiplication des investissements. Un objectif que les deux pays veulent atteindre à travers un échange d'informations plus intense. Au cours de cette journée d'étude, les représentants de la douzaine d'entreprises belges ont pu avoir des éléments d'information et des explications sur le climat d'investissement en Algérie en passant par l'arsenal juridique qui cadre cette activité et les différents mécanismes de financement ainsi que les dispositifs mis en place pour aider les entreprises étrangères à mieux travailler sur le marché algérien. Cette tâche a été accomplie notamment par Brahim Djamel, représentant de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) qui est revenu dans son exposé sur la mise en place de 48 guichets uniques pour faciliter la tâche aux investisseurs là où ils désirent s'installer. Ce même responsable a affirmé que 163 projets sont inscrits à ce jour dans la bourse du partenariat de l'Andi. Il a affirmé qu'à travers la mise en place de ces facilitations visant à encourager l'investissement et le partenariat, l'Algérie attend, au retour, le transfert de la technologie et la réduction des importations.