Le technicien Ahmed Mahour Bacha, entraîneur du décathlonien Larbi Bouraâda et ex-coach de Zahra Bouras, contrôlés tous deux positifs à la Stanozolol, défend les deux athlètes exposés à une lourde sanction, soit deux ans de suspension de toutes les compétitions internationales. «En aucun cas, les deux athlètes ne doivent être tenus pour responsables de cette situation. J'en assume l'entière et pleine responsabilité», a indiqué Mahour Bacha dans un communiqué officiel. «Les deux athlètes n'ont eu à aucun moment recours à une automédication. Tous les produits et autres compléments alimentaires consommés par les athlètes ont toujours été proposés par mes soins. Ce sont des produits connus, ne figurant et n'ayant jamais figuré sur une quelconque liste de produits interdits. Ils ont toujours été utilisés par tous mes athlètes et n'ont jamais fait l'objet d'un contrôle positif. Les différents et multiples contrôles antidopage (urinaire et sanguin) subis par les deux athlètes attestent qu'ils n'avaient pas besoin de se droguer pour réussir et que ces contrôles négatifs attestent également que les produits utilisés n'étaient en aucun cas des produits dopants», souligne Mahour Bacha. «Seule la consommation d'un produit contaminé par le Stanozolol peut expliquer de tels cas positifs», a-t-il ajouté, tout en demandant à la Fédération algérienne d'athlétisme «d'ouvrir une enquête en envoyant tous les produits utilisés par l'ensemble de nos athlètes aux laboratoires de Paris et de Cologne afin d'en contrôler l'exacte composition». «Les plus novices en la matière savent que le Stanozolol n'est plus utilisable par les sportifs depuis des lustres et seule la consommation d'un produit contaminé par le Stanozolol peut expliquer de tels cas positifs», a-t-il conclu. Il est à noter que Bouraâda et Bouras ont été auditionnés à la Fédération algérienne d'athlétisme qui les a suspendus à titre conservatoire. Leur participation aux JO de Londres est sérieusement compromise.