Fin de cavale pour cinq individus impliqués dans l'affaire du vol à main armée commis dans une bijouterie en plein cœur de la ville de Boghni, à 41 kilomètres au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, le 15 juillet dernier. Cette attaque avait coûté la vie au jeune vendeur décédé des suites de ses blessures. Suite à cette attaque tirée des scènes hollywoodiennes, une minutieuse mais discrète enquête a été menée par les forces de police de la Sûreté de daïra de Boghni. Les investigations entreprises depuis ont permis de mettre la main sur les présumés auteurs de cette attaque meurtrière qui a défrayé la chronique locale. Il s'agit, indique-t-on dans un communiqué de la Sûreté de wilaya, d'un groupe de malfaiteurs composé de cinq individus originaires des localités des Ouadhias et de Boghni. Le même document précise que trois éléments de ce groupe sont des repris de justice. Ils ont été présentés au parquet de Draâ El Mizan, dimanche dernier, pour «association de malfaiteurs», «vol à main armée d'une bijouterie», «homicide volontaire avec arme à feu» et «détention illégale d'une arme à feu et armes blanches». Deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire alors que les trois autres ont été laissés en liberté provisoire. Cet acte criminel a été commis, rappelons-le, en plein jour le 15 juillet dernier, lorsque les braqueurs, au nombre de trois, deux hommes et une femme, arrivent à bord d'une voiture et entrent dans une bijouterie qui est située juste à proximité de la polyclinique à la cité 200 Logements dans la ville de Boghni. La victime, Dahmani Kader, père de famille, qui est un employé dans la même bijouterie, face aux voleurs, essayera de prendre la fuite. C'est à ce moment que l'un des braqueurs ouvre le feu sur lui le blessant à l'épaule. La victime a été transportée au CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou mais meurt quelques jours après. Les assaillants ont réussi à prendre la fuite en emportant avec eux un important lot de bijoux. Suite au décès de l'employé, les habitants du village Ath Kouffi de la même commune se sont mobilisés non seulement pour exiger l'arrestation des coupables, mais aussi pour dénoncer le climat d'insécurité qui règne dans cette partie de la wilaya de Tizi Ouzou où le terrorisme et le grand banditisme font bon ménage. D'ailleurs, dans une déclaration rendue publique quelques jours plus tard après le décès de l'employé, les habitants avaient demandé à ce que justice soit rendue.