Prêté par Rennes à Grenade, Yacine Brahimi compte bien s'enraciner dans la Liga. Son prêt est en effet assorti d'une option d'achat de 4 millions d'euros, avec un contrat de 4 ans à la clé. Yacine, on imagine que votre prêt à Grenade, obtenu sur le fil, est un soulagement... Oui, bien sûr. C'est la sortie du tunnel. J'ai vécu ça avec un peu de stress, jusqu'au bout. Maintenant, c'est une nouvelle aventure en Espagne. Je ne pouvais pas souhaiter mieux, puisque c'est de ce championnat que mon style de jeu se rapproche le plus. C'est la Liga qui me faisait rêver le plus. Alors je suis très motivé, très pressé de commencer avec mon nouveau club. Je veux donner le meilleur de moi-même et j'espère avoir la possibilité de pouvoir m'exprimer à travers du temps de jeu. Quelles sont les ambitions de Grenade ? C'est avant tout le maintien. Grenade est un club modeste qui ne veut pas annoncer de trop grands objectifs. J'y ai notamment retrouvé Pape Diakhaté. Il y a également Youssef El Arabi, que je connais depuis des années. Ça va faciliter mon intégration au sein de l'effectif. On suppose que vous allez tout faire pour ne pas retourner à Rennes au terme de votre prêt. Pierre Dréossi vous a égratigné dans la presse, récemment... Je ne tiens pas à relancer le débat, ni m'exprimer sur Rennes. C'est vrai que j'y ai connu des périodes difficiles, mais ce club m'a en même temps apporté beaucoup de choses. On ne m'a pas plus donné ma chance que ça, mais il faut aussi voir que j'ai eu des blessures. Je n'en veux pas à Rennes. Mais je suis content de partir.