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Le pays transformé en dépotoir à ciel ouvert
Plus de 2200 décharges illicites recensées en six mois par la Gendarmerie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 09 - 2012

Les Algériens évoluent au sein d'un environnement insalubre, assurément plus visible dans les centres urbains, où des tas de détritus s'amoncellent ici et là, dégageant des odeurs nauséabondes à longueur de journée, attirant des animaux errants et des insectes, sources de pollution et de maladies contagieuses pour les citoyens. Ces tonnes de déchets entassés dans toutes les localités urbaines assènent perpétuellement des coups durs à la nature et ne cessent d'endommager notre environnement immédiat.
Auparavant, ce constat ne concernait que les grandes mégapoles du pays où il y a densité de population et concentration de l'activité industrielle. A présent, ce fléau, car c'en est vraiment un, de prolifération de décharges ne semble épargner aucune parcelle du territoire national. Plus grave encore est cette réalité, lorsqu'on tient compte de la multiplication des décharges illicites, recensées durant le premier semestre de l'année par les unités de la Gendarmerie nationale, à travers tout le pays.
Elles sont 2263 représentant presque le triple du nombre des décharges autorisées, qui sont au nombre de 819. Dans un document élaboré par les cellules de protection de l'environnement relevant du commandement de la Gendarmerie nationale, il est indiqué que les wilayas les plus touchées par la prolifération de ces décharges illicites sont Adrar, Oum El-Bouaghi, Béjaïa, Biskra, Bouira, Tlemcen, Tizi Ouzou, Djelfa, Sidi Bel-Abbès, M'sila, El Bayadh et Souk-Ahras, totalisant un taux de 86% du nombre global des décharges interdites.
Tizi Ouzou, la wilaya la plus affectée
Le constat fait ressortir du lot la wilaya de Tizi qui se situe en tête, en termes de multiplication de décharges illicites. Leur nombre est de 1361, tandis que celui des décharges autorisées est en deçà de la quarantaine. Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour deviner pourquoi Tizi Ouzou croule sous le poids des ordures qui sont parfois source de conflit entre la population et les autorités locales, comme ce fut le cas dans la commune d'Azazga, il y a quelques mois. L'explication, extravagante s'il en est, est intimement liée aux événements douloureux du Printemps de 2001, suite à quoi un climat d'anarchie généralisé s'est installé dans cette wilaya, en passe de perdre une à une ses spécificités authentiques.
Idem pour la wilaya de Bouira, où les unités de la gendarmerie ont recensé, au cours du premier semestre de cette année, quelque 107 décharges illicites contre une trentaine seulement autorisées. Ainsi, le phénomène de la prolifération des décharges non autorisées en vertu des termes de la loi n° 03-10 du 19 juillet 2003, relative à la protection de l'environnement et la loi n° 01-19 du 12 décembre 2001, relative à la gestion, au contrôle et à l'élimination des déchets, ne concerne pas la seule Kabylie.
Il affecte aussi sérieusement les régions du Grand-Sud, pourtant réputées pour l'étendue de leur espace. Le meilleur exemple est celui d'Adrar où les unités de la Gendarmerie ont recensés plus d'une centaine de décharges contre une seule autorisée (sic). Les wilayas de l'intérieur du pays sont aussi «asphyxiées» par ce fléau, qui constitue un danger pour la santé publique,
à l'exemple d'El Bayadh qui compte quelque 108 décharges non autorisées et de Oum el Bouaghi et Djelfa où le nombre de décharges représente le double de celles qui sont autorisées. Pour ce qui est d'Alger, et en dépit des efforts entrepris de manière conjoncturelle pour embellir l'environnement de la capitale, plus d'une dizaines de décharges interdites ont été recensées contre quatre autorisées.
564 atteintes à l'environnement en six mois
Durant le premier semestre 2012, les cellules de protection de l'environnement de la gendarmerie ont constaté 564 infractions liées aux atteintes à l'environnement à travers le territoire national, en plus des autres activités dans le cadre des missions qui leur sont dévolues. L'examen des statistiques fait ressortir que la Cellule de la protection de l'environnement du 1er commandement régional de la même institution et dont la compétence s'étend sur plusieurs wilaya du centre a enregistré le nombre le plus élevé en matière de constatation des infractions.
Celles-ci totalisent 444, soit un taux de 78 % du nombre global des infractions constatées par les trois autres cellules de protection de l'environnement. «Ce constat peut être expliqué par la forte présence d'une activité industrielle et économique n'obéissant pas aux normes, induisant une nuisance à l'environnement et au cadre de vie du citoyen, causé en général par une surpopulation implantée anarchiquement dans les périphéries des grandes villes (création de bidonvilles, présence de décharges illicites, propagation des écoulements des eaux usées, etc.)», relève la gendarmerie dans un document rendu public.


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