L'Algérie a condamné jeudi, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, l'agression israélienne contre la bande de Ghaza et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités pour mettre un terme à cette escalade dangereuse. «Nous condamnons fermement l'agression israélienne contre la bande de Ghaza et nous appelons le Conseil de sécurité et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités pour mettre un terme, dans les meilleurs délais, à cette escalade dangereuse de la violence dans une région où la situation est déjà fortement dégradée», a indiqué le porte-parole du ministère dans une déclaration à l'APS. M. Belani a précisé que l'Algérie «sera représentée à la réunion d'urgence de la Ligue arabe qui se tiendra demain (aujourd'hui) au Caire pour débattre cette question».
Egypte : «Agression contre l'humanité» Le président égyptien Mohamed Morsi a dénoncé hier l'offensive aérienne israélienne contre la bande de Ghaza la qualifiant d'agression flagrante contre l'humanité, en promettant que son pays ne laisserait pas Ghaza seule, a rapporté l'agence officielle Mena. «Je leur dis au nom de tout le peuple égyptien que l'Egypte d'aujourd'hui est différente de l'Egypte d'hier, et que les Arabes d'aujourd'hui sont différents des Arabes d'hier», a-t-il dit dans une brève déclaration après avoir prié dans une mosquée du Caire. L'Egypte avait rappelé son ambassadeur en Israël dès jeudi en signe de protestation. Son Premier ministre Hicham Qandil était hier dans le territoire palestinien pour une visite de solidarité.
Tunisie : une délégation officielle à Ghaza La Tunisie enverra demain une délégation officielle composée de représentants de haut rang des autorités et du gouvernement dans la bande de Ghaza pour une visite de solidarité, a annoncé hier un porte-parole du gouvernement du Hamas à Ghaza.
France : «L'urgence est d'arrêter» les hostilités François Hollande s'est dit «très préoccupé» par la situation dans la zone de Ghaza. La France usera de toute son influence pour éviter «un déchaînement et une escalade» dans la région, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'occasion de sa visite en Pologne. «L'urgence n'est pas de condamner, l'urgence est d'arrêter» les hostilités dans la bande de Ghaza, a ajouté le président français. Par ailleurs, des rassemblements pour l'arrêt des bombardements sur Ghaza et la levée «immédiate» du blocus qui frappe depuis 2006 sa population seront organisés demain à travers les principales villes de France, ont annoncé les organisateurs