Quelque 1.200 condamnés à mort, sur les 3.000 enregistrés pendant la guerre de libération nationale (1954-1962), sont toujours vivants, a indiqué dimanche à Alger le président de l'Association nationale des anciens condamnés à mort 1954-1962, Mostefa Boudina. Sur les 3.000 Algériens et Européens condamnés à mort par les autorités coloniales françaises, 1.200 sont encore vivants, a précisé M. Boudina lors d'une cérémonie organisée par l'association en hommage à trois condamnés à mort Fernand Iveton, Mohamed Lakhenache et Mohamed Ouennouri, guillotinés le 11 février 1957. Il a rappelé que 217 personnes ont été guillotinées durant la guerre d'indépendance, relevant qu'un condamné à mort est décédé en prison, ce qui porte le nombre de morts à 218. Après 1958, les autorités françaises ont décidé de gracier un millier de condamnés à mort. Le reste des détenus ont été libérés à l'indépendance de l'Algérie en 1962. 800 condamnés à mort sont décédés de mort naturelle après 1962.