L'euro se stabilisait face au dollar mardi, ne parvenant pas à rebondir durablement après un indicateur allemand encourageant, dans un marché au demeurant prudent avant le retour des investisseurs américains au lendemain d'un jour férié aux Etats-Unis. L'euro valait 1,3351 dollar. Il reculait face à la devise nippone, à 124,92 yens contre 125,45 yens lundi soir. Le dollar aussi cédait du terrain aussi face à la monnaie japonaise, à 93,58 yens contre 93,96 yens lundi. L'indice de confiance Zew des milieux financiers allemands a de nouveau progressé plus fortement que prévu en février, grimpant à son niveau le plus élevé depuis avril 2010 à 48,2 points et donnant un coup de pouce à l'euro. La monnaie unique est en effet repartie en légère hausse après la publication de ces chiffres de nature a rassurer les cambistes sur la santé de l'économie allemande, première économie de la zone euro et moteur économique de la région, et à conforter les marchés dans l'idée que l'économie allemande a touché son point bas à la fin de l'année 2012 et qu'elle est déjà en train de rebondir. Le rebond de l'euro a tout de même été de courte durée alors que les cambistes optaient pour un certain attentisme avant le retour des investisseurs américains au lendemain d'un jour férié aux Etats-Unis. La prudence des investisseurs était accrue par une situation économique dégradée en zone euro et des incertitudes politiques dans la région, à l'approche des élections législatives en Italie dimanche prochain. A l'occasion d'une intervention devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen à Bruxelles, il a prévu "une reprise très graduelle" dans le courant de l'année. En outre, M. Draghi a rappelé qu'il trouvait "très exagéré de parler de guerre des devises", sur fond de craintes d'une appréciation trop forte de l'euro par rapport au dollar et au yen. L'euro est d'ailleurs "proche de sa moyenne de long terme", a-t-il précisé. Samedi, les représentants des pays du G20 réunis à Moscou se sont engagés à ne pas procéder à des dévaluations compétitives de leurs monnaies respectives et à "progresser plus rapidement vers des systèmes de taux de change davantage déterminés par les marchés" pour mieux refléter les fondamentaux. La livre britannique montait face à la monnaie unique, à 86,19 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,5487 dollar. La devise helvétique baissait légèrement face à l'euro, à 1,2333 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert, à 0,9240 franc suisse pour un dollar. L'once d'or valait 1.612,20 dollars contre 1.610,75 dollars lundi soir.