Décédé dimanche matin des suites d'une longue maladie, Ahmed Mahsas a été inhumé hier au cimetière El Alia, à Alger. Aux côtés des membres de la famille du défunt, étaient présents les présidents du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, et du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz. Etaient également présents aux obsèques le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné de certains de ses ministres, ainsi que des personnalités politiques, des moudjahidine et des représentants de partis politiques et du mouvement associatif. Dans une oraison funèbre lue par le sénateur et ancien ministre, El Hachemi Djiar, un hommage a été rendu au défunt Mahsas pour son parcours militant et politique pendant la guerre de Libération nationale et après l'Indépendance de l'Algérie. «Le défunt moudjahid Ahmed Mahsas, décédé dimanche à l'âge de 90 ans, a voué sa vie entière au service de la cause nationale en laquelle il avait foi», a souligné de son côté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Un des symboles du nationalisme qui ont balisé, aussi bien pour leur génération que pour celles qui ont suivi, la voie de la liberté et de l'Indépendance après avoir consenti de lourds sacrifices et mené un rude combat contre l'occupant, vient de s'éteindre», écrit le Président dans un message de condoléances à la famille du défunt. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé pour sa part que le défunt Ahmed Mahsas était un «exemple du sacrifice et du nationalisme et un symbole de fidélité au message de Novembre». Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a loué les qualités d'Ahmed Mahsas, saluant en lui «un symbole du nationalisme». Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le MSP a indiqué avoir appris «avec une grande émotion et une profonde affliction la disparition du grand moudjahid et ami de Mahfoud Nahnah qui l'appelait 'le sage serein'». Le MSP s'est dit attristé par la disparition d'«un symbole du nationalisme qui a consacré sa vie au service de l'Algérie après avoir sacrifié sa jeunesse à la libération de la patrie».