Les participants à la réunion des pays voisins du Mali ont affirmé, dimanche à Nouakchott, leur détermination à déployer tous leurs efforts pour faire face aux défis sécuritaires liés notamment au terrorisme, à la criminalité transfrontalière et à la prolifération d'armes. La région Sahélo-saharienne reste toujours confrontée à de sérieux défis sécuritaires liés notamment au terrorisme, à la criminalité transfrontalière et à la prolifération d'armes, ont souligné les participants à l'issue de la réunion ministérielle sur le renforcement de la coopération en matière de sécurité et l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne. Ils ont affirmé, à cet effet, "leur détermination à déployer des efforts renouvelés pour faire face à ces défis", tout en convenant de la nécessité de tout entreprendre pour consolider les avancés enregistrées sur le plan sécuritaire, faciliter la mise en œuvre du mandat de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et renforcer la sécurité et la stabilité dans la région. Les participants ont convenu du renforcement de la sécurité aux frontières à travers des "mesures spécifiques et appropriées" pour prévenir et empêcher les mouvements des groupes terroristes et criminels. Les pays concernés notifieront ainsi la Commission de l'Union africaine (UA), dans un délai de deux semaines, des mesures prises lors de cette réunion et des modalités de leur mise en œuvre. Les participants ont appelé, également, à la mise en place par le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) d'une infrastructure de communication adéquate pour faciliter les échanges sécurisés entre toutes les parties prenantes concernées. Le CAERT est appelé, aussi, à initier des missions d'évaluation dans les pays de l'espace Sahélo-saharien ayant pour objectif de mesurer leurs capacités de lutte contre le terrorisme et d'identifier les domaines dans lesquels une assistance est requise. Les travaux de la réunion ministérielle sur le renforcement de la coopération en matière de sécurité et l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans la région Sahelo-saharienne se sont ouverts dimanche matin, avec la participation de l'Algérie, du Burkina Faso, de la Guinée, du Sénégal, du Tchad, du Nigeria, de la Côte d'ivoire, de la Libye et du Niger, ainsi que de représentants d'organisations internationales. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a pris part aux travaux de cette réunion.