Le président de Malaga Abdullah bin Nasser Al-Thani a demandé à l'UEFA d'enquêter après la défaite de son équipe 3-2 mardi soir contre le Borussia Dortmund en Ligue des champions, qui l'a éliminée de l'épreuve, et qu'il a mise sur le compte du racisme. Dortmund a marqué deux buts en 70 secondes lors du temps additionnel qui lui ont permis de se qualifier pour les demi-finales de la compétition. Selon Malaga, les deux derniers buts allemands inscrits à la 91e minute par Marco Reus et à la 93e minute par Felipe Santana sont entachés de hors-jeu. "Ce n'est pas du football, mais du racisme, clairement", a écrit le président qatari de Malaga sur son compte Twitter. "J'espère que l'UEFA va ouvrir une enquête", a-t-il poursuivi, ajoutant que ses joueurs "ont été champions sur le terrain". "Je suis désolé de sortir ainsi (à cause) de l'injustice et du racisme". Le président de Dortmund, Hans-Joachim Watzke, reste persuadé que l'affaire n'aura pas de suites. "Je considère les gens de Malaga comme justes. Pour moi, une contestation est exclue", a-t-il déclaré mercredi à la chaine sportive Sky News, convaincu que le Borussia "méritait sa qualification", même après "un final chanceux". Après le match, l'entraîneur de l'équipe espagnole Manuel Pellegrini a été très critique envers l'arbitre écossais Craig Thomson, mais le second but de Malaga marqué par Eliseu était également entaché de hors-jeu. "C'est comme s'il n y avait pas d'arbitre sur le terrain à la fin, il y a eu six ou sept choses qui sont restées sans sanction dans notre partie de terrain", a fulminé Pellegrini. "Il y a eu une série d'erreurs. Il faudra apporter tous les changements nécessaires".