Plusieurs compagnons du défunt Ali Kafi, l'ancien président du haut comité d'Etat ont affirmé que le défunt jouissait d'un sens patriotique élevé et avait consacré toute sa jeunesse à la libération du pays du joug du colonialisme français et à son édification. L'ancien ministre, M. Brahim Chibout, a indiqué dans une déclaration à l'APS, que le défunt Ali Kafi avait rejoint très jeune les rangs du mouvement national, afin de lutter contre le colonialisme et mobiliser le peuple algérien pour le déclenchement de la guerre de libération nationale et le recouvrement de la souveraineté nationale, soulignant que les qualités du défunt "l'ont qualifié à assumer plusieurs postes de responsabilité durant la guerre de libération nationale et après l'indépendance". Le défunt "avait une forte personnalité et était connu par sa sagesse car il ne prenait jamais de décisions sans réfléchir à tous les aspects de la question", a-t-il indiqué, soulignant qu'il "n'a jamais fui ses responsabilités et a toujours servi l'Algérie tout au long de son parcours militant". De son coté, M. Said Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine a estimé que l'Algérie "a perdu aujourd'hui l'un des héros de la révolution du 1er novembre 1954 et l'un de ses hommes fidèles qui ont consacré leurs vies à la libération de l'Algérie et à la défense de ses positions et de son intégrité territoriale, en occupant plusieurs postes de responsabilités durant la révolution et après l'indépendance". L'ancien chef du gouvernement, M. Belaid Abdesselam a affirmé quant à lui que le défunt "a joué un rôle important durant la révolution contre les forces de colonisation françaises, en assumant la direction de la wilaya II historique", précisant qu'il s'est distingué par "des positions fermes" au sein du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA)". "Le défunt a continué sur cette voie après l'indépendance notamment dans le domaine diplomatique dans lequel "il a défendu les orientations et les positions de l'Etat algérien", a-t-il souligné, affirmant qu'il est resté "fidèle à la patrie en particulier durant les années 1990". L'ancien chef du gouvernement, M. Redha Malek a précisé pour sa part, que l'Algérie "a perdu l'une des figures de la révolution et l'un des moudjahidine qui ont rejoint les rangs de la révolution nationale depuis dès son déclenchement", affirmant que le défunt avait joué un rôle prépondérant dans "l'organisation et l'encadrement de la wilaya II, lors de la guerre de libération nationale et au sein du CNRA. Le défunt "a poursuivi son action après l'indépendance en tant que diplomate et a consacré tous ses efforts à la défense des positions et des orientations de l'Algérie notamment à l'égard des questions arabes, africaines et internationales", a-t-il dit. Le secrétaire général de l'Organisation des enfants de moudjahidine, M. Mebarek Khalfa a estimé qu'"avec la disparition d'Ali Kafi, l'Algérie a perdu un moudjahid qui a servi sa patrie et son peuple lors de la révolution nationale et durant le processus d'édification", précisant que le défunt était connu "pour ses positions fermes, son intégrité et son abnégation".