L'USM Alger s'est contentée d'un nul vierge face à l'USM Bitam (Gabon) vendredi au stade Omar Hamadi (Alger) pour le compte des huitièmes de finale aller de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF), hypothéquant ainsi ses chances de qualification au prochain tour d'une épreuve à laquelle le club algérois ne semble pas accorder beaucoup d'intérêt, selon les propos de son coach et ses joueurs. Ainsi, et avec un effectif remodelé, marqué par l'absence de plusieurs titulaires habituels, l'USMA entame la partie tambour battant. C'est Seguer qui se procure la première occasion franche, mais ne profite pas de son face à face avec le gardien adverse dès la 3ème minute. Cette première alerte met en danger les Gabonais qui tentent alors de trouver vite leurs repères sur une pelouse synthétique à laquelle ils ne sont pas habitués. Ils réussissent cependant, tant bien que mal, à freiner les Algérois dans leur élan jusqu'à la 15e minute qui annonce le début d'une domination copieuse des poulains de l'entraîneur français, Rolland Courbis. Meftah, au prix d'un tir enveloppé a failli trouver les filets (16e). Hanifi échoue à son tour à concrétiser un joli contre mené par Seguer (17e). Le même joueur se présente à nouveau seul devant une cage vide, mais il trouve le moyen de mettre le cuir à côté du montant (21e). Ensuite, c'est au tour de Ziaya de manquer le cadre trois minutes après, soit quatre belles opportunités de scorer en l'espace de neuf minutes, de quoi donner des regrets aux Usmistes. En effet, Djediat et ses coéquipiers vont trouver par la suite des difficultés énormes pour franchir une arrière-garde gabonaise qui a repris son souffle, et qui est devenue plus compacte. Et c'est ainsi que le gardien de but Btsiki et ses défenseurs parviennent à garder leur cage vierge jusqu'au la fin de la première mi-temps. La domination usmiste se poursuit en deuxième mi-temps, qui a vu l'entraîneur Courbis jeter toutes ses armes dans la bataille, en incorporant trois joueurs à vocation offensive (Guesmi, Tedjar et Benmoussa), mais sans pour autant parvenir à créer un danger permanent dans la zone adverse. En fait, les locaux se sont plutôt illustrés par des attaques désordonnées faisant ainsi les affaires de la défense adverse, très bien regroupée derrière et opérant par des contres. Les rares fois où les Rouge et Noir de la capitale ont mis en péril le portier gabonais, c'était au prix de frappes lointaines, comme celle de Meftah (64e) où des incursions latérales, à l'image de celle de Seguer (68e et 85e). Le score en restera là jusqu'au sifflet final de la partie. Un résultat qui ne fait naturellement pas les affaires des Algériens, qui donnaient plutôt l'impression d'avoir la tête à leurs deux prochaines finales de coupe arabe et de coupe d'Algérie.