Le secrétariat national du Front Polisario a appelé le Conseil de sécurité de l'organisation des Nations unies à intervenir rapidement pour garantir la sécurité physique et morale des civils sahraouis conformément à la convention de Genève, a rapporté l'APS citant l'agence de presse sahraouie (SPS). Au terme de sa 5e session ordinaire, le Front Polisario a lancé un appel au Conseil de sécurité de l'ONU à l'effet d'intervenir rapidement pour protéger les civils sahraouis sans défense conformément à la convention de Genève sur la protection des civils dans les conflits armés et faire cesser les pratiques répressives de l'Etat d'occupation marocain. Cette session, présidée par le secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a passé en revue les réalisations de l'Intifadha pour l'indépendance et les développements de la question sahraouie au niveau des Nations unies à la veille du 40e anniversaire de la création du Polisario et du déclenchement de la lutte armée. Le Polisario a également condamné avec force le procès injuste de 25 détenus politiques sahraouis devant un tribunal militaire marocain dans le contexte du démantèlement violent du camp de Gdeim Izik, interpellant les Nations unies pour une action urgente en vue de leur libération et de celle de tous les prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines. Le secrétariat général du Polisario réclame qu'il soit mis fin au pillage des ressources naturelles sahraouies et l'élimination du mur de la honte érigé par le Maroc qui doit, ajoute la même source, «ouvrir les territoires sahraouis devant les observateurs et les médias internationaux». Le Polisario a, par ailleurs, noté avec satisfaction la résolution 2099 du Conseil de sécurité qui affirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination se félicitant de la reconnaissance croissante de la communauté internationale de la nécessité d'un mécanisme onusien pour la protection des droits de l'homme au Sahara occidental, rapporte encore SPS. Par ailleurs, les forces de répression marocaine sont intervenues dimanche dernier avec violence pour disperser des manifestants sahraouis qui s'apprêtaient à organiser une marche de protestation pacifique, a rapporté lundi l'agence de presse sahraouie SPS, citant des sources du ministère des villes occupées et des communautés.