Cette année, Ishak Belfodil aura un rôle important à assumer. Mener l'Inter Milan vers les sommets de la Série A. L'Inter mise beaucoup sur lui. Le club lombard s'est même séparé de Cassano et a offert 10M€ supplémentaires à Parme pour s'offrir ses services. «Moi-même, ça m'a surpris. Mais il ne faut pas croire que Belfodil = Cassano + 10 M€. Il avait un gros contrat, et ça a permis à l'Inter de libérer de l'argent. Mais il a une plus grosse valeur que moi», a confié Belfodil dans L'Equipe. Le néo-international algérien sera aligné à la pointe de l'Inter. Tout comme Tevez à la Juventus, Gomez à la Fiorentina ou encore Higuain à Naples. Un statut à assumer donc. «Tous ces clubs ont fait un recrutement de premier choix. Mais je suis très content d'être responsabilisé. Et puis, ce n'est pas parce que ce sont des grands joueurs que ça va être facile pour eux. La Série A est un championnat difficile auquel il faut s'adapter. Ils vont aussi être surveillés», souligne Belfodil qui a donné une nouvelle dimension à sa carrière depuis son départ de l'OL, son club formateur. Passé par Bologne mais également par Parme, le jeune Algérien qui porte désormais les couleurs de l'Inter Milan, revient sur son départ de Lyon dans le journal L'Equipe. «En rejoignant Bologne, j'ai pris un gros risque, mais j'y ai cru. À Lyon, tout le monde me disait qu'il croyait en moi. Mais le problème, c'est qu'il n'y a pas eu d'actes qui allaient avec les mots. À la fin, je n'avais presque plus de temps de jeu. Malgré tout, je n'en veux à personne là-bas. Je ne suis pas rancunier». En quittant l'Olympique Lyonnais en janvier 2012, Belfodil en a surpris plus d'un dans son club formateur, nombreux étaient ceux qui se demandaient ce qu'allait faire le jeune attaquant en Serie A. Mais quelques mois plus tard, l'ancien joueur de l'OL a signé à l'Inter Milan, un grand cador de la Serie A. Avec un peu de recul, Belfodil n'en veut pas particulièrement aux dirigeants lyonnais, même s'il constate qu'il n'a pas eu réellement sa chance. Cependant, depuis il a engrangé de l'expérience et de la maturité. «J'ai passé de très bonnes années à Lyon, ils m'ont bien formé. Si je suis le joueur que je suis maintenant, avec mes qualités et mes défauts, c'est grâce à eux. Ici je suis totalement épanoui.» Morrati, son président à l'Inter, le compare volontiers à Karim Benzema. Mais cela ne semble pas déranger l'ancien lyonnais. «C'est un beau compliment, ce n'est pas la première personne qui me le dit. Ça signifie que dans mon jeu il y a des trucs qui plaisent. Maintenant, je ne m'attarde pas trop là-dessus. Avec Karim, on est tous les 2 passés par Lyon, on est d'origine algérienne… Tu fais 2 ou 3 beaux trucs et, tout de suite, on te compare. Je ne vais pas dire que j'y suis habitué, mais…», conclut-il