Le marché progresse régulièrement en dépit de nombreuses entraves. La Société algérienne des foires et expositions (Safex), organise, à compter d'aujourd'hui et ce, jusqu'au 11 mars prochain, le septième «Salon international de l'automobile (cycles et motocycles), du Salon international de la maintenance, de la machine outil et de la pièce détachée». Le salon sera ouvert, note la Safex, de 11 à 18 h, durant toute cette période. La Safex annonce que, pour cette fois, «les plus grands constructeurs mondiaux de l'automobile seront présents cette année comme à l'accoutumée pour renforcer leurs parts de marché algérien», ajoutant: «Les exposants ne manqueront pas de saisir cette opportunité pour procéder à des opérations promotionnelles...». Pour ce qui est du Salon de la maintenance, «la Safex a initié un riche programme d'animation autour de la thématique centrale de prévention routière et de lutte contre les accidents de la route» et ce, en collaboration avec différents départements ministériels, institutions nationales et autres tissu associatif. A ce titre «des tables rondes seront organisées». L'Algérie a importé, en 2002, pour un montant de 532,07 millions de dollars, soit une augmentation de près de 12 % par rapport à 2001. Le marché national reste, outre l'implantation de la quasi-majorité des marques européennes et asiatiques, dominé, aussi bien en termes de vente que d'audience, par les marques françaises, en l'occurrence Renault, Peugeot et Citroën, à travers leur réseau de concessionnaires agréés. Le crédit-véhicule, lancé par la Cnep, est, d'ailleurs, à ce titre révélateur. Pour la marque Renault, dont le marché algérien reste le plus important pour cette firme hors la zone Europe, compte, dans sa lancée, introduire, à l'occasion de ce salon, la Mégane II. La firme Peugeot, qui a enregistré plus de 24 % de ventes dans les pays maghrébins, a fait une percée remarquable avec la 307 depuis sa commercialisation. Citroën, avec la C3, la Saxo et la Berlingo, compte livrer, en 2003, pas moins de 3000 véhicules pour le marché national et faire passer, du coup, sa part du marché en Algérie, sur cinq ans, de 3% à 8%, soit un taux de pénétration équivalant à celui de cette marque en Tunisie (15 % au Maroc). Pour ce, densifier son réseau de distribution serait incontournable. Toujours est-il que les concessionnaires semblent «souffrir» de la prorogation, par la loi de finances 2003, de l'importation des véhicules d'occasion.