Entre Garidi I et Garidi II, il ne se passe pas un jour sans le moindre accident. La raison est, qu´entre ces deux cités, existe un virage digne de porter le qualificatif macabre de «virage de la mort». En une semaine, trois personnes y ont perdu la vie. Les accidents sont tellement fréquents à ce niveau que le camion de dépannage a élu domicile à une centaine de mètres de ce virage qui fait parler de lui. Pour les autorités locales, c´est une autre histoire. Les responsables sont loin d´être inquiets. Par contre, ils crieront à la manipulation quand les citoyens se révoltent, crient leur désarroi ou sortent dans la rue pour la bloquer. Il semble que le phénomène n´est pas spécifique à Garidi. A Béjaïa, il y a le tronçon de la mort , à Alger, le virage de la mort. Décidément, dans le monde de la route la mort est partout.