La protection de l'environnement est un devoir national, ont estimé les membres du Croissant-Rouge. Le Croissant Rouge algérien se met à la protection du cadre de vie. C´est ce qui est ressorti de la dernière réunion, tenue à Oran par le bureau de wilaya de l´organisation. La rencontre a été sanctionnée par la naissance d´un groupe de travail bénévole baptisé les Amis de l´environnement. Tout comme les autres obligations à remplir vis-à-vis de la patrie, la protection de l´environnement est un devoir national incontournable, ont estimé plusieurs participants. Le ton est, de prime abord, donné à la formation des cadres spécialisés dans la protection de l´environnement et la sensibilisation des populations locales sur la nécessité de prémunir le cadre de vie contre la pollution. Les Amis de l´environnement se sont donné pour mission l´implication des citoyens dans la défense de leur cadre environnemental. «Notre mission est difficile mais elle n´est pas impossible», ont affirmé plusieurs Amis de l´environnement qui misent gros sur la réussite de ce qu´ils ambitionnent d´atteindre, bousculer les consciences pour militer au seul profit d´un environnement sain. Cette perspective a été précédée par la formation d´une vingtaine de personnes et ce, avant de passer aux sorties effectives visant à débarasser la ville de ses déchets ménagers comme première étape ensuite l´embellir, le but étant de la rendre agréable. La finalité ambitionnée par les Amis de l´environnement, est de mettre en valeur le concept environnemental moderne en conformité avec les nouvelles mutations mondiales et ce, en inculquant aux jeunes, notamment ceux en bas âge, la culture environnementale. Dans cette optique, plusieurs chantiers sont envisagés dont le reboisement des espaces abandonnés. La pollution, qui est à son pic, n´est pas une simple vue de l´esprit. A Oran-ville, tout comme dans ses alentours immédiats, l´incivisme humain a dépassé les limites de l´entendement et ce, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics. La ville, cernée par une ceinture de déchets urbains et ménagers, est sale. La municipalité s´est retrouvée, ces derniers temps, devant un véritable dilemme. Tous les plans visant le nettoiement d´El Bahia de ses rejets ont, tous, fini par des échecs cuisants. Le facteur humain en est la principale raison. Compte tenu de ce facteur, la mission de nettoiement de la ville ne sera pas une sinécure. Une quantité de 1200 tonnes de déchets urbains, qui double pendant la saison estivale, est relevée chaque jour. La wilaya d´Oran possède toutes les potentialités lui permettant de gagner toutes les batailles environnementales. Il s´agit principalement du laboratoire universitaire, emmené par d´illustres professeurs en biologie qui ne cessent d´innover et l´intérêt particulier réservé par les pouvoirs locaux, soutenus par les pouvoirs hiérarchiques quant à l´environnement. Des budgets exorbitants sont alloués à cet effet annuellement. Ajouter à cela l´implication, crescendo, de la société civile. A lui seul, le mouvement associatif a mené, durant ces dernières années, plusieurs initiatives d´envergure dont le nettoiement du poumon d´Oran, la forêt de Murdjadjo. La commune d´Oran possède un énorme potentiel estimé à 86 hectares, soit un taux de 1,16%. À la fin du mois d´avril de l´année passée, la wilaya d´Oran a été élue capitale méditerranéenne de l´environnement et ce, à l´issue de la réunion des ministres de l´Environnement des pays 5+5. A cette date, plusieurs chantiers ont été lancés à savoir la mise en place de l´Observatoire méditerranéen de l´environnement dont la domiciliation a été décidée à Oran.