La lune de miel continue Les deux hommes sont sur la même longueur d'ondes et affichent leurs ambitions quant à l'avenir de l'équipe. Entre Moh Chérif Hannachi et son entraîneur Moussa Saïb, c'est toujours la lune de miel. Malgré la déroute de l'équipe en Coupe de la CAF, les deux hommes se sont mis sur la même longueur d'ondes et affichent leurs ambitions quant à l'avenir de l'équipe, notamment, dans le Championnat national. Le boss kabyle, avait pour rappel, très rapidement pris le soin de défendre ses joueurs au lendemain de leur dernière déconvenue subie le week-end dernier face au club congolais du Dpmc. Il a encore renouvelé toute sa confiance au coach Moussa Saïb. Les deux hommes de la JS Kabylie entendent bien s'en tenir au principal objectif que leur équipe devra atteindre au cours de la saison 2011- 2012 qui débute dans moins d'un mois. Le président Hannachi était déjà monté plusieurs fois au créneau pour clarifier une fois pour toutes la situation à laquelle fait face, aujourd'hui, sa formation, d'autant plus que cette dernière a finalement hérité d'une compétition africaine, en l'occurrence, la Coupe de la CAF, qui s'est avérée ni plus ni moins un véritable cadeau empoisonné. Le président des Canaris du Djurdjura nous a confirmé sa ferme intention de faire confiance au coach Moussa Saïb, et qu'il faut entourer l'équipe de toute la sérénité nécessaire. Moh Chérif a coupé court aux dernières rumeurs totalement infondées qui auraient laissé entendre que l'actuel patron technique serait sur le point de rendre le tablier. Il est vrai que les trois revers consécutifs subis par la formation kabyle pour le compte de la phase des poules aller de la Coupe de la CAF ont été très mal accueillis par les fans du club phare de la ville des Genêts. D'ailleurs, le défenseur axial, Ali Rial, qui fait figure d'ancien au sein de notre prestigieux représentant en C2, nous confiait déjà avant même d'affronter le club congolais, que la JS Kabylie n'avait pas pour habitude de s'incliner à domicile, notamment pour le compte d'une compétition continentale. Moussa Saïb avait de son côté très vite compris et clairement laissé entendre autour de lui, à plusieurs reprises, que la JS Kabylie ne pouvait en aucun cas pour le moment, être assez bien préparée pour se distinguer en coupe de la CAF. Revenir encore sur les raisons d'un échec en C2, alors que la JS Kabylie a bel et bien montré tout au long de cet été toujours en cours, un visage tout à fait à l'opposé de celui qui était le sien lorsque l'équipe était en pleine forme l'année dernière, ne servirait qu'à plonger davantage dans le doute un effectif, plutôt en quête de confiance aujourd'hui. Des Canaris du Djurdjura, qui se sont d'ailleurs sérieusement remis au travail au stade du 1er-Novembre, une première sous la houlette de Dahmane Sayeh, le nouveau préparateur physique, et l'omniprésent kiné Guillou, puis sous la direction du coach Saïb. La JS Kabylie, continue d'être à la recherche de ses excellentes sensations perdues au lendemain de sa dernière finale de Coupe d'Algérie, remportée haut la main le 1er mai sur cette même pelouse du 5-Juillet qui ne lui a pas du tout réussi, lors de ses deux sorties consécutives complètement ratées face au Sunshine Stars du Nigéria, puis devant le Dpmc du Congo. Les protégés du coach Moussa Saïb, anciens joueurs et nouvelles recrues, sont tous plus que jamais résolus pour mettre les bouchées doubles, afin d'être fin prêts lors du coup d'envoi officiel du prochain championnat. Quant à l'actuel premier responsable technique du prestigieux club kabyle, ce dernier tient surtout, à mettre à profit, dans le calme et la sérénité, la phase retour de la Coupe de la CAF, et que son équipe ne doit en aucun cas être mise sous pression vainement. «Si j'ai accepté de driver la JS Kabylie, c'est avec la ferme intention de jouer le titre la saison prochaine, et rien d'autre pour le moment!» Les propos du coach Moussa vont d'ailleurs dans le même sens des ambitions affichées actuellement par le président Hannachi, et contrastent fortement aujourd'hui avec des rumeurs qui n'avaient pas lieu d'être, tant que le championnat n'aura pas encore mis sérieusement à l'épreuve les Canaris kabyles.