L'ex-capitaine de l'EN, Rabah Mustapha Madjer, ne semble pas chaud pour conduire une formation algérienne surtout en ces moments précis. Les raisons de cette abstention sont très simples : il ne souhaite en aucun cas avoir affaire à l'actuelle Fédération. Mais Rabah Madjer n'exclut pas l'idée plus tard, et sa seule condition, c'est de travailler avec des gens compétents qui connaissent parfaitement le football. «Pour l'instant, il est hors de question d'entraîner un club algérien, car si je le fais c'est que je suis complice avec cette fédération qui n'a rien à voir avec le football. J'ai une bonne réputation avec les 30 millions d'Algériens et je ferais tout pour la garder. D'ici à là, si les choses changent, on verra» nous dira l'ex-champion d'Europe du FC Porto de 1987. Sachant que l'enfant d'Hussein Dey a eu des offres très intéressantes des grands clubs, dont la dernière fut celle du président de l'USM Alger, Saïd Allik, il s'est à chaque fois excusé pour des raisons citées auparavant. Il y a aussi d'autres raisons qui ont poussé Madjer à décliner toutes ces offres, le manque de moyens, notamment des infrastructures...Mais au fond, ces raisons ne sont rien d'autres que des prétextes, car Rabah Madjer n'envisage pas de refaire surface sur la scène nationale en tant qu'entraîneur, mais beaucoup plus que cela...en tant que premier responsable du football algérien. «Si les Allemands ont fait confiance à Beckenbauer et si les Français ont fait de même avec Platini en lui confiant la responsabilité de la gestion de leur football, pourquoi nous, nous ne faisons pas de même. Pourtant, ces grands footballeurs ont prouvé qu'ils étaient de très bons gestionnaires», nous a déclaré l'ex-star du football algérien.En attendant, Rabah Mustapha Madjer est loin de toute activité sportive pour la simple raison qu'il veut se reposer et s'occuper de sa famille, notamment de sa fille qui vient de réussir au BAC avce la mention Assez Bien. Il a même décliné l'offre des deux Fédérations, celles du Soudan et du Yémen.