Saisissant l'arme à feu de son mari, la femme d'un policier de la sûreté d'El Hadjar a mis fin à ses jours, avons-nous appris de source sécuritaire. La genèse du drame remonte à la nuit du dimanche à lundi, lorsque, K.F., époux de B.R., victime de ce drame, fait appel à la Protection civile, pour l'évacuation de sa femme à l'hôpital. Dépêchés sur les lieux, les services de secours écouvriront une femme, gisant dans une mare de sang, atteinte en plein poitrine par balle. Evacuée à l'hôpital d'El Hadjar, le cas de la victime a nécessité un transfert aux urgences du CHU d'Ibn Rochd de Annaba, où elle a reçu les premiers secours avant d'entrer dans un état comateux. Agée de 29 ans, la victime, mère d'un enfant, atteinte à bout portant d'une balle d'un Beretta, a succombé à sa blessure hier, lundi après-midi, a ajouté la même source. Une information judiciaire a été ouverte par les services sécuritaires pour déterminer les circonstances de ce drame qui a, non seulement secoué la commune d'El Hadjar, mais a fait l'objet de commentaires. D'après les premiers éléments de l'enquête, la victime ne présentait aucun signe de dépression, pouvant conduire à un tel acte, ce qui est intrigant dans cette affaire. Selon certains éléments de l'enquête, l'époux interrogé, aurait avoué que son épouse aurait mis fin à ses jours, après une prise de bec, sur une relation extraconjugale, qu'il entretenait avec une policière de l'arrondissement de la commune de Ben M'hidi, dans la wilaya d'El Tarf. Ce fut là, une première suspicion, qui place le mari dans la case du suspect numéro un, notamment lorsque la découverte de la victime, fait état de son placement sur le lit, dans la chambre à coucher, ce qui favorise la thèse du meurtre. Pour l'heure, l'enquête suit son cours sur la probabilité du suicide qui demeure pour le moment douteux, en attendant la suite des vénements.