Il était 9h28mn quand les habitants d'Annaba ont été secoués par l'assassinat perpétré sur la personne de M.S. âgée de 31 ans, enseignante de son état, par son mari K.D. âgé de 31 ans, policier exerçant à la Sûreté de Tizi Ouzou. Les faits du drame selon les éléments recueillis auprès de la Bmpj d'Annaba, seraient dus au refus de la séparation puisqu'au moment du drame, les deux époux étaient en instance de divorce. K.D. appréhende sa victime qui se trouvait à bord de son véhicule Chevrolet vert, devant le centre de santé où elle se rendait, une conversation est entamée, le ton monte entre l'assassin et sa victime. Il perd son sang-froid, tire son arme à feu, un PA 9mm, et lui tire deux balles à bout portant. Un 1er coup au niveau du thorax, le 2e au niveau du cou qui sera fatal à la victime qui décède sur le coup. Constatant l'ampleur de son forfait, l'assassin met fin à ses jours en se tirant à son tour une balle en pleine tête, qui ne le tue pas mais qui le met dans un état grave. Dépêchés sur les lieux du crime, les éléments de la Protection civile ont procédé à l'évacuation du survivant aux urgences du CHU Ibn Rochd, pendant que le corps de la victime a été acheminé vers la morgue du même hôpital. Les éléments de la police ont ouvert une enquête sur les circonstances du drame, autour duquel beaucoup de zones d'ombre doivent être éclairées puisque jusqu'à l'heure où nous donnons cette information, les raisons de ce crime restent ambiguës, puisque tous les éléments de cette affaire ne déterminent pas si l'un ou l'autre a tiré. Ce qui attire encore l'attention dans cette affaire, c'est que même les éléments de la Protection civile ont été écartés.. L'enquête ouverte par la police devra déterminer qui a tiré sur qui, car l'impact des balles suscite beaucoup de questions.