Pour la zone d'Amérique du Sud, les qualifications au Mondial-2014 ont donné des résultats assez mitigés. La Colombie, déjà victorieuse de l'Uruguay par 4 à 0, a confirmé avant-hier en allant battre le Chili chez lui (3-1). La Colombie (13 pts) talonne désormais l'Argentine, à un point, en compagnie d'un étonnant Equateur, revenu de Montevideo avec un nul (1-1) face à une Uruguay décidément bien pâle. On n'arrête plus la Colombie. Après la gifle infligée aux Uruguayens vendredi, les Colombiens ont renversé la situation à Santiago alors qu'ils étaient menés à la pause après un but du Chilien Fernandez (42e). Rodriguez (58), Falcao (73) et Gutierrez (76) ont donné la victoire à l'équipe entraînée par l'Argentin Jose Pekerman. A leurs côtés pointent désormais les Equatoriens (13 pts) qui ont tenu en échec (1-1) à Montevideo une fragile formation d'Uruguay (4e). Tôt menés au score après un penalty transformé par Caicedo (7), les champions d'Amérique du Sud ont égalisé par Cavani (66). Un nul dont doit se contenter le sélectionneur Oscar Tabarez, conscient que son équipe «vit une période délicate». Le Venezuela, enfin, reste dans la course pour le Brésil à un point de la place de barragiste occupée par le Chili (5e) à la faveur de son succès sur le Paraguay (2-0), bon dernier. L'Argentine tenue en échec au Pérou L'Argentine n'a pu obtenir qu'un nul 1-1 avant-hier au Pérou mais reste néanmoins seule en tête des qualifications sud-américaines pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, à l'issue de la 8e journée, devant la Colombie et l'Equateur. L'Argentine, devant plus de 50.000 spectateurs, l'a même échappé belle face à des Péruviens sans complexe qui ont ouvert la marque par le défenseur Zambrano monté dans la surface pour récupérer un centre d'Advincula (21e). Les coéquipiers d'un Lionel Messi encore une fois très effacé en sélection, moqué aux cris de «Cristiano! Cristiano!» dès qu'il touchait le ballon par des tribunes qui le titillaient sur sa rivalité avec le Portugais du Real Madrid, n'ont pas tardé à égaliser par Higuain, servi par Lavezzi (36e). Mais le buteur madrilène a transformé là une des très rares occasions argentines. Le Pérou, au contraire, aurait pu l'emporter si Romero, le gardien argentin, n'avait détourné le tir trop mou de Pizarro sur un penalty sifflé dès la 2e minute. «Messi est un joueur qui évolue dans un contexte, dans une rencontre, dans une équipe, face à un adversaire. Je ne peux rien dire de plus. C'est le meilleur joueur du monde», l'a défendu son sélectionneur Sabella.