Réputé comme étant un escroc, roi de la cavale, Djamel Zeghbib dit «Ben Laden» a été neutralisé... Djamel dit Ben Laden est un grand escroc connu de tous les services de police du pays surtout qu'il traîne le lourd boulet de quatre mandats d'arrêt lancés par les tribunaux de Chelghoum Laïd - Sétif, Bir Mourad Raïs. Ben Laden est si connu qu'il est arrivé, grâce à de lâches complicités au sein des juridictions, à effacer les mandats d'arrêt qui lui restaient à vider après celui de Chelghoum Laïd (cour de Constantine) où il a écopé d'une peine d'emprisonnement ferme pour escroquerie et émission de chèques sans provision. Après avoir purgé sept mois de détention, la grâce était à ses portes. Et comme sur le réseau, les autres mandats d'arrêt s'étaient volatilisés, le voilà libre de se déplacer entre Oran - Sétif et Alger jusqu'au jour où Liès K., une de ses victimes, qui ne voulait que récupérer son fric, courut dans tous les sens depuis le parquet de l'ex-Cirta à Bir Mourad Raïs en passant par El Biar où siège l'Inspection générale qui veilla au rétablissement des mandats d'arrêt sur le réseau national, ce qui laissa croire à Djamel qu'il était désormais libre d'aller où il voulait, assuré qu'il était de l'«effacement» des mandats d'arrêt allant jusqu'à fréquenter le quartier d'une de ses victimes, Liès K. qui, lui, n'avait pas fini de taper aux portes de la Justice en laquelle il croit dur comme fer. Et une des portes allait s'ouvrir à la face de ce pauvre Liès K. pour se refermer devant celle de Djamel «Ben Laden» qui sera arrêté chez lui avec, en prime, un autre marathon - prison d'El Harrach - parquet de Bir Mourad Raïs - fourgon - traversée de la voie rapide El Harrach - Saïd Hamdine où s'élève le tribunal de Bir Mourad Raïs - les attentes dans les couloirs où aucune évasion n'est envisageable... Djamel Zeghbib dit «Djamel Ben Laden» doit aussi s'attendre à comparaître trois fois avec, en face, avec le statut de victoire, Liès K., ce père de famille qui n'a d'autre souci que de voir l'escroc qui lui a joué de bien mauvais tours et surprises derrière le barreau comme pour se convaincre, une bonne fois pour toutes, que la loi est au-dessus de tout et de...tous! Depuis la neutralisation de «Ben Laden», Liès dort mieux et à chaque fois qu'il passe devant une juridiction, il ne cesse de s'écrier: «Vive la justice», «Vive Bouteflika» en attendant de récupérer son bien que Djamel Zeghbib lui avait subtilisé dans des opérations, à vue d'oeil propres, nettes! Mais, malheureusement pour ce phénomène de l'escroquerie, il aura à répondre aussi, durant ses comparutions nombreuses, il est utile de le signaler, avec un autre procès et un lourd déplacement dans la capitale des Hauts-Plateaux de l'est du pays, à devoir s'expliquer longuement autour d'un pénible et coûteux, sans aucun doute, chef d'inculpation «délit de fuite» (2011). Embarqué aux «Quatre-Ha» sous une étroite surveillance avec une sèche recommandation: «Attention, ce Ben Laden est un as de l'évasion et des tours de passe-passe, car il a des connaissances partout dans les méandres de la justice!». D'ailleurs, il n'y avait qu'à voir la tête de Zouhir Talbi, le décrié et intègre procureur de la République du tribunal de Bir Mourad Raïs (cour d'Alger) pour avoir une idée sur les foudres qui ont éclaté depuis le Ruisseau où sévit sèchement un certain Belkacem Zermati, ce procureur général qui n'aime pas s'occuper de ce qui ne le regarde pas, mais devient intolérant lorsque le parquet est éclaboussé, même si la tutelle vise les tribunaux de Chelghoum Laïd et Bir Mourad Raïs qui avaient sur le réseau les mandats d'arrêt volatilisés. La plaintes de la victime de Djamel Z. dit Ben Laden tournaient aussi et surtout sur le «comment a disparu le mandat d'arrêt» et sur lequel s'était amusé à «tripoter» le réseau. Ce n'est ni un médecin, ni un mécanicien, ni un marchand ambulant, ni un professeur. Le coupable ne peut être que le fils des lieux où rode l'application de la loi. Neutralisé, Djamel a connu une rapide fin de cavale grâce à la célérité des policiers de la sûreté de wilaya de la capitale qui n'avaient pas que ce Ben Laden à traquer! Revenons donc au mandat d'arrêt «effacé» du réseau. Où se situe donc la responsabilité de cet odieux acte qui fait honte à notre valeureuse justice?