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Quand l'Etat encourage l'informel
VENTE D'ALCOOL EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 19 - 02 - 2013

Actuellement, aucune loi n'interdit la vente de ces boissons
De reculades en compromissions, les pouvoirs publics cèdent des espace entiers aux islamistes.
En exigeant la fermeture des débits de boissons à partir de 19 h au niveau de la capitale, l'Etat encourage indirectement le commerce informel des boissons alcoolisées. Aussi, à partir de 19h, pas un débit de boissons ouvert au niveau de la capitale. Pourquoi une pareille décision? A quoi obéit-elle? Les services de la wilaya d'Alger sont muets à ce sujet tout autant que l'Etat est muet sur les centaines de millions de dollars que rapportent au trésor public, les exportations de vins.
Quelques avis recueillis auprès de certains observateurs: «Oui, je pense qu'il faut prolonger les heures d'ouverture. Il faut régulariser cette vente pour freiner la vente au marché noir. Quand c'est régularisé, et que se vendent les boissons dans des endroits bien définis, cela permettra de mieux contrôler les consommateurs et la qualité du produit.
La prohibition n'a jamais été la solution, bien au contraire, elle ne fait que créer une nouvelle mafia qui s'enrichit avec ce fléau», tranche Anis, étudiant en sciences économique. La question est donc pourquoi l'interdissent-ils?
Dans les milieux des consommateurs les avis divergent: «Il serait difficile, pour un premier temps, de faire admettre à une société algérienne, tellement renfermée sur elle-même depuis plus de trente ans, un retour vers la commercialisation de l'alcool dans les grandes surfaces...», Soutient Mehdi, un autre étudiant en sciences sociales. Pour lui, «il serait ainsi mieux d'opter, dans un premier temps, pour le prolongement des heures d'ouverture et surtout la réouverture des bars et bars restaurants fermés, et accorder plus facilement des agréments autorisant l'exploitation des débit de boissons». Pour ce qui est de la forte demande, Mehdi ne va pas par trente-six chemins, il pense que «cela est dû à un fort sentiment national de frustration à l'égard de tout ce qui est légal au vu de la loi mais interdit par le simple regard d'une frange de la société et quelques pseudo-conservateurs de l'administration!»
Pour Ami Ali, un sexagénaire en retraite, l'avis n'est pas aussi différent des autres jeunes qu'on a interrogés. Sans qu'il soit un grand consommateur, lui est aussi pour la vente libre. «Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Mieux vaut l'alcool que la drogue. Et pour ce faire, il faut que les boissons alcoolisées soient commercialisées dans tous les espaces commerciaux. L'Etat, doit se mettre à l'évidence», tranche-t-il.
Pour certain, il faut se pencher sur les raisons objectives de ces mesures avant de «contrecarrer» l'administration. Boumerdès est l'exemple parfait: «Dans cette ville, personne n'exerce avec un registre de commerce, mais il y a un bar et un dépôt clandestin qui vend de l'alcool. le gérant du dépôt ferme à 18h, forcé par des voyous qui achètent une quantité pour la revendre au prix fort», témoigne Nourdine, un jeune qui fait ses études dans cette ville. Il est démontré que «l'interdit» masqué qui frappe la consommation de l'alcool dans certaines régions poussent à plus de consommation et à un trafic «juteux» et des pratiques de ventes frauduleuses. Ainsi, les fermetures de bars se succèdent mais malgré ces mesures restrictives, la demande est en nette progression et le marché informel prend de l'ampleur. Quelques questions s'imposent alors: faut-t-il autoriser les ventes de ces boissons dans les grands espaces commerciaux et autres supérettes? Faut-il prolonger les heures de fermeture, vu la demande grandissante des consommateurs?
Actuellement, aucune loi n'interdit la vente de ces boissons. Beaucoup se demandent pourquoi l'Etat procède à la fermeture des bars. Comme pour beaucoup d'autres pratiques sociales, le pouvoir s'est toujours montré plus que frileux, devant la pression islamiste qui les juge «non conformes» à ce que dicte la vision des plus rétrograde de la religion. Pire, de reculades, en compromissions, cela a permis de céder des pans entiers de l'espace public, la fonction de régulation sociale et autres rapports humains au diktat de la pensée intégriste via ses vigiles, qui se transforment dans certains cas, en véritables polices des moeurs!
La vente des boissons alcoolisées fait partie de ces points de fixation des islamistes. Bien qu'encadrés par la loi, les établissements qui pratiquent cette activité commerciale continuent à subir les assauts des «barbus».


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