La grande salle de la Maison de la culture a vu défiler le cliché de six films Les Amazighs du Siwa (Egypte) ont été le centre d'intérêt du public cinéphile. Quelques instants seulement après l'ouverture officielle, la compétition pour l'Olivier d'or est lancée sur les chapeaux de roues. Au premier jour, la grande salle de la Maison de la culture a vu défiler le cliché de six films. Sélectionnés pour concourir pour le prix spécial, dans la catégorie court-métrage, Tamughli ghef tegrawla (Regard sur la révolution), un documentaire de 52 minutes qui fait parler les acteurs de la Guerre d'Algérie et Imtawen n usirem (les larmes de l'espoir), un film de 39 minutes de Farid Cherfaoui qui jette un regard sur les supplices d'un jeune qui trouve remède à son mal dans sa muse, le violon. En jouant, les airs attireront une âme qui le sortira de sa solitude, Tanina qui va l'accompagner durant le film. Toujours dans la catégorie du court métrage, Mbarek Menad, jeune réalisateur a présenté au public son film de 16 minutes, intitulé Iminig. C'est l'histoire d'un jeune qui s'apprête à traverser la Méditerranée pour se rendre en Europe. Elle se déroule durant la tragédie nationale qui a marqué la famille du jeune. Son père, professeur de musique, assassiné par les terroristes et une mère paraplégique suite au choc du décès de son mari sont deux faits qui interpellent l'enfant sur le dilemme de l'émigration. Le film a été bien accueilli par le public qui a d'ailleurs trouvé les projections très appréciables. Mais, ce n'est là que l'avis du public en attendant celui du jury. Dans la catégorie des films séléctionnés pour concourir à l'Olivier d'or, La cigale et la fourmi de Massinissa Ould Lhadj, Square Port Saïd de Faouzi Boudjmaï, Zdec akked tewettuft ainsi que Taâwinin (Ça coule de source), de Hacen Aït Iftène sont les trois films projetés dans la soirée de dimanche. Tiaawini est un documentaire qui retrace la solidarité dans un village. A Aït Aïssa Ouyahia dans la commune d'Illiltène grâce à un effort de solidarité les habitants parviennent à alimenter leur village en eau potable captée depuis la montagne. Notons également la bonne impression provoquée par les projections des invités égyptiens. Les Amazighs du Siwa (Egypte) ont été le centre d'intérêt du public cinéphile. Hachem Ennahas a présenté son film documentaire, El Bir (Le puits) ainsi que Siwa, l'homme, la terre et l'histoire. Hassan Dawoud, quant à lui, a vu la projection de son produit sur l'Habitat Siwi. Notons enfin que le Théâtre régional Kateb-Yacine a accueilli la projection dans la catégorie Carte blanche du spectacle d'Aimé Césaire, Cahier d'un retour au pays natal.