Alors que la course à l'élection du poste de président bat son plein, le coach Charef et son staff s'apprêtent à entamer le stage comme d'habitude à Aïn Témouchent. Au moment où le président Mohamed Laïb finalise les transferts des joueurs dont celui qui fait couler beaucoup d'encre, à savoir le cas Bounedjah à l'ES Sahel, deux candidats s'affrontaient hier pour succéder au président Laïb à la tête du CSA, à savoir Selmi et Hamadouche. Si au niveau de la direction, c'est la course à l'élection du poste de président, le coach Boualem Charef et son staff s'apprêtent à entamer le stage de l'équipe comme d'habitude à Aïn Témouchent. Seulement, le coach Charef n'a pas encore réuni l'ensemble de ses joueurs lors des entraînements du fait que certains sont encore indécis en matière de choix de renouvellement de contrat ou de négociations sur leurs salaires. Pour le cas Bounedjah qui a signé pour trois saisons à l'ES Sahel, il s'avèrerait que le contrat ne soit pas réglementaire dans la mesure où il y a absence d'enfreinte par l'index gauche du joueur et qu'aucune preuve n'authentifie l'agent italien du joueur sur le papier. Ce qui voudrait dire que sur le plan juridique, ce contrat n'a aucune valeur. Et pourtant tout a été effectué avec le président de l'USMH, M.Laïb. Or, il s'avère que le cas Bounedjah risque d'envenimer les relations entre le président Laïb et son coach, Boualem Charef. Ce dernier refuse catégoriquement d'entendre parler d'un éventuel départ de son joueur. Quant au joueur lui-même, il insiste en rappelant que «la saison dernière, j'ai fait des sacrifices, mais aujourd'hui j'aimerais bien partir. C'est à l'Etoile que je jouerai même si on me fait une autre offre!». En d'autres termes, pour Bounedjah il n'est plus question de rester à El Harrach. Ainsi, Charef pense surtout au bien de son groupe sur le terrain car Bounedjah est un élément-clé dans son dispositif. Quant au président Laïb, il est gestionnaire et il pense donc au club. Car, en janvier prochain, Bounedjah serait libre de tout engagement au cas où il resterait à El Harrach. Et d'ici là, l'USMH ne profiterait nullement de son départ. Ce qui explique pourquoi Laïb voudrait concrétiser ce contrat pour que le club puisse bénéficier d'une manne financière à la suite de la libération de Bounedjah. Et au moment où on mettait sous presse, se déroulait hier l'assemblée générale élective du CSA. Les deux candidats sont l'ancien joueur de l'USMH, Nasredine Selmi et El Hadi Hamadouche. Ce dernier avait grandement participé à la première accession de l'USMH en Division 1. Cette élection est devenue obligatoire car Laïb étant le président de la SSPA et en même temps du CSA. Ce qui veut dire qu'il y a là bel et bien cumul de fonctions. L'élection d'un nouveau président du CSA met fin à cette situation pour Laïb qui dirige le CSA dont le mandat avait pris fin la saison dernière. Depuis, Laïb gère le CSA en qualité de président de la SSPA.