Des chips cancérigènes ont été commercialisées. La bactérie «streptocoque» détectée dans une eau minérale d'une marque privée, une confiserie orientale (Halwat Eturk) produite en Tunisie porteuse d'une bactérie produisant une toxine, la salmonelle, des chips cancérigènes importées des Etats-Unis et vendues en Algérie...la liste serait plus longue n'était la vigilance des services algériens de protection du consommateur et de contrôle notamment aux postes disséminés le long des immenses frontières qui délimitent notre pays. La bactérie, au nom barbare de streptocoque, est un microbe qui agit notamment sur le système neuro-végétatif et le système lymphoïde de l'intestin. Ce germe, responsable de très nombreuses infections, a été «détecté en juin dernier dans un lot d'eau minérale de la marque Youkous dont la durée de validité court jusqu'au 13 juin 2014», indique le ministère du Commerce dans un communiqué. Le lot mis en cause a été saisi et détruit, alors que d'autres lots de cette eau minérale ont été retirés du marché. Ils doivent faire l'objet de nouvelles analyses et en vérifier la pureté originelle de cette eau, une procédure imposée par la réglementation des eaux minérales. L'activité de l'unité d'embouteillage incriminée a été suspendue et le propriétaire sommé de revoir toutes les étapes de la mise en bouteilles de l'eau minérale pour déterminer la source de contamination avant la reprise de l'activité. Une autre affaire a été signalée lundi par le ministère du Commerce. Il s'agit du retrait du marché national de la confiserie orientale Halwat Eturk produite en Tunisie. Celle-ci est porteuse d'une bactérie produisant une toxine, la salmonelle, qui agit notamment sur le système neuro-végétatif et le système lymphoïde de l'intestin. Le produit, commercialisé sous la marque «Ennaoura» et «El Ghazala» sur les marchés de la wilaya de Souk Ahras, est conditionné dans des boîtes respectivement de 800 g et 400 g, a précisé le ministère dans un communiqué. Les éventuels consommateurs ont été invités à ne pas acheter ce produit. Il est utile de citer aussi l'affaire des chips cancérigènes vendues en Algérie. Ces chips de la grande marque internationale «Pringles» sont, selon l'American Institute for Preventive Medicine, une autorité dans le domaine de la santé, des produits cancérigènes, a informé récemment le journal on line Algérie Patriotique. Ces chips sont cancérigènes à cause de leur mode de préparation et des conditions de conservation. Explication: «L'acrylamide, un produit chimique cancérigène et potentiellement neurotoxique est créé quand des aliments riches en glucides sont cuisinés à de très hautes températures, qu'ils soient frits, rôtis ou toastés. Les pires formes incluent les chips et les frites, mais beaucoup d'aliments cuits à des températures supérieures à 100°C peuvent contenir de l'acrylamide.» Ces chips ont-elles été retirées du marché algérien? Leur importation a-t-elle été interdite? Nul ne le sait, mystère et boule de gomme. Il faut savoir également que les chips de la marque Pringles ne sont pas faites à base de pommes de terre, mais d'un mélange de riz, de blé, de maïs et de flocons de pommes de terre que l'on écrase pour leur donner leur forme. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, avait déclaré, en mai dernier à l'APN, que «plus de 9000 tonnes de produits alimentaires ont été retirées du marché en 2012 pour non-conformité» aux normes techniques et sanitaires prévues par les lois et règlements en vigueur, afin d'éviter tout risque sur la santé et la sécurité du consommateur. Le volume de produits retirés est, pour le moins qu'on puisse dire, énorme. L'Algérie serait-elle devenue le réceptacle du monde? Le ministre avait souligné «l'extrême importance» accordée par les services du ministère du Commerce à la question des additifs alimentaires, à travers l'adaptation des législations et des règlements, d'autant que l'Algérie est membre du système alimentaire mondial. Benbada avait alors assuré que les capacités humaines mobilisées pour l'opération de contrôle s'élèvent à 7000 agents au niveau national, en plus de ceux déployés au niveau des 20 laboratoires spécialisés dans le contrôle de la qualité et la répression de la fraude. Il avait précisé que 1000 nouveaux agents devraient être recrutés en 2013 ainsi que la réception de laboratoires de contrôle de la qualité afin d'atteindre l'objectif d'un laboratoire par wilaya. Si pendant la Seconde Guerre mondiale, l'adduction de pois chiche dans le café était connue et autorisée par les autorités de l'époque, le café étant rare et cher, aujourd'hui, d'autres subterfuges purement mercantiles ont été démasqués par les services du ministère du Commerce. Parmi les cas de fraude alimentaire débusqués par les agents du ministère, on peut citer l'adduction de poudre de brique de construction pilée dans le poivre rouge afin d'en augmenter le poids au détriment de la santé du consommateur, l'ajout de sucre dans le café pour les mêmes objectifs pour augmenter le poids de cette denrée car étant moins cher ou encore des pois chiche faisant exploser les cafetières modernes à pression au nez des ménagères causant souvent de graves accidents entraînant la cécité ou de graves lésions au visage.