Au total, pas moins de 96.21% nouveaux bacheliers ont été orientés vers l'un des dix premiers choix exprimés. Bonne nouvelle pour les nouveaux bacheliers, session 2013. La majorité d'entre eux ont été orientés vers leur premier choix exprimé dans la fiche des voeux lors des inscriptions. En fait, près de 57% des nouveaux bacheliers ont eu leur premier choix satisfait. C'est ce qu'a affirmé, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. «56.47% des nouveaux bacheliers ont été orientés selon leur premier choix dans le cadre des inscriptions universitaires 2013-2014», a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'Ecole nationale supérieure de l'informatique (ex-INI) à Alger. A cette même occasion consacrée pour dresser le bilan de l'opération d'inscription des nouveaux bacheliers session 2013, Harraoubia a informé aussi que 15.58% d'entre eux ont été orientés selon leur deuxième choix alors que seulement 8.09% ont été affectés selon leur troisième choix. Au total, pas moins de 96.21% nouveaux bacheliers qui ont déposé leur fiches de voeux, soit 98.35% de la totalité des bacheliers de la session juin 2013, ont été orientés vers l'un des dix premiers choix exprimés. Le reste, soit 3.79% des inscrits, ont été orientés selon des choix qui ne figurent pas sur la fiche de voeux. «Ceux-ci peuvent introduire des recours du 23 au 25 juillet», a-t-il informé. Il est à noter que toutes les phases des inscriptions ont été faites en ligne, c'est-à-dire via un système informatisé. Ce qui réduit bien évidemment le taux d'erreur, et l'orientation arbitraire. Aussi l'avantage de cette méthode moderne, adoptée depuis cinq ans environ, est de limiter les choix de filières autorisées automatiquement en fonction des résultats obtenus au baccalauréat. Certes, c'est une bonne chose pour l'administration, qui lui permet de maîtriser l'opération des inscriptions, mais elle réduit les chances des nouveaux bacheliers. Ces derniers n'auront pas l'accès à d'autres branches à part celles déterminées au préalables par le système. Ceci parce que le choix de la spécialité des études supérieures se fait en fonction des capacités pédagogiques disponibles. Après 12 ans d'études couronnées par l'obtention du fameux diplôme du Baccalauréat, le bachelier algérien est orienté souvent vers des filières qui n'ont rien à voir avec. La preuve, près de 40% des nouveaux inscrits en première année universitaire refont leur Bac en s'inscrivant comme des candidats libres pour la session qui suit, notamment ceux qui ont suivi une carrière scientifique et se trouvent en fin de compte affectés vers des filières littéraires et sciences humaines alors qu'ils souhaitent suivre des études supérieures en filières scientifiques ou techniques. D'ailleurs, une source du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait affirmé, lors des préinscriptions, que les filières scientifiques ont été trop demandées par les nouveaux bacheliers pour cette année. Ce qui a poussé l'administration à élever les moyennes minimales d'admission à certaines branches très convoitées comme les sciences médicales (médecine, pharmacie, chirurgie-dentaire et l'informatique à l'Ecole supérieurs d'informatique (ESI). Des nouveaux bacheliers ont exprimé leur grande déception quant à leur orientation. «Même si je suis orientée vers mon premier choix qui est biologie LMD, je ne vous cache pas, je suis vraiment déçue car je n'ai pas pu réaliser mon rêve qui est de faire des études supérieures en chirurgie dentaire», a regretté Amina, une nouvelle bachelière 2013 tout en assurant qu'elle va s'inscrire pour la prochaine session de 2014.