La guerre (certains diront la guéguerre) des mots est montée en gammes à New York, entre Knicks et Nets. Tout est parti de propos de Paul Pierce, l'une des recrues phares des Brooklyn Nets, qui affirmait début août: «Tout le monde sait à quel point je détestais les Knicks quand je jouais avec Boston, mais je pense que c'est encore monté d'un cran. Il est temps que les Nets contrôlent cette ville.» «Ils ne prendront jamais le pouvoir ici, a rétorqué le meneur des Knicks Raymond Felton. Parce que nous avons «New York» inscrit sur notre maillot et que eux, ils ont (Brooklyn) sur leur poitrine.» «Il essaie juste de parler, parler, parler, pour faire vivre la rivalité, c'est une bonne chose, en rigolait Felton. C'est bon pour nous, c'est bon pour l'Etat (de New York). J'adore ça». Reste à voir lors des derbies si le rugueux Kevin Garnett, autre recrue des Nets, sera d'humeur aussi légère.