Les coéquipiers de Bougherra entameront aujourd'hui leur ultime stage La magie du foot c'est aussi cet antidote souvent nécessaire pour oublier toutes les misères et les malheurs, l'instant d'un match que des millions d'Algériens attendent avec leur nervosité légendaire. Dans notre édition d'hier, notre confrère Brahim Takheroubt a publié un article fort évocateur, et surtout par un véritable sens du timing, tant l'Algérie du football est désormais encore, une fois de plus, à la veille d'un rendez-vous sans pareil dans le coeur des millions d'Algériens. Pour cause, les Verts sont désormais à une semaine d'un match qualificatif au Mondial 2014, et vivent maintenant la semaine la plus importante pour eux, et aux yeux de tout un peuple, au cours de cette année 2013, Une année en cours qui n'a pas souvent été des plus heureuses pour bon nombre de nos concitoyens. Les aléas de la société n'en finissent pas d'user notre vie sociale souvent sur la brèche. Le monde d'aujourd'hui est ainsi fait car la mondialisation en cours n'éprouve aucun état d'âme dans un monde où même le football s'est transformé avec le temps en une véritable et redoutable machine. Même sur le plan économique, le sport le plus prisé au monde, est devenu pratiquement incontournable aux quatre coins du monde. Sa passion est unique au point qu'elle transforme souvent les misères d'un peuple, en des moments de plaisir incomparable, que seul le football peut procurer. La magie du foot, c'est aussi cet antidote souvent nécessaire pour oublier toutes ses misères et ses malheurs, l'instant d'un match que des millions d'Algériens attendent désormais avec leur nervosité légendaire. Dans huit jours exactement, les Verts fouleront la pelouse du chaudron le stade Tchaker de Blida, celui-là même où l'EN avait entamé l'année dernière une nouvelle aventure avec le Bosnien Vahid Halilhodzic, et qui connaîtra la fin de son épilogue le 19 de ce mois, contre ces Etalons du Burkina Faso qui ont décidé de jouer avec nos nerfs. Nos amis burkinabés peuvent jouer au jeu de la souris et du chat avec leurs amis algériens de très longue date. Ils peuvent même se permettre de nous «titiller» comme bon leur semble. Mais le jour J, ce sera certainement une autre paire de manches. Les Algériens «brûlent» d'impatience pour en découdre avec les Etalons du Burkina, notamment pour «réparer» ici même en Algérie, une terrible injustice commise contre eux, lors du match barrage aller. Cela a amplement suffi pour les joueurs algériens qui seront alignés dans une semaine, de rendre la pareille à nos amis burkinabés. Le peuple algérien, qu'il soit riche ou pauvre, lettré ou illettré, malade ou en bonne santé, chômeur ou travailleur, diplômé ou non, ou même ne connaissant strictement rien au football, ne supporte jamais la moindre injustice commise à l'égard de son Equipe nationale. Cette dernière semaine d'avant- Algérie- Burkina Faso, est bel et bien le véritable baromètre, la vitrine authentique d'un peuple trop fier de son Equipe nationale de football, pour se laisser distraire par ses récurrents tracas au quotidien du moment. Au diable ces éternels problèmes de toutes sortes qui pourrissent souvent notre vie, au point d'en perdre le sourire! Cette ultime semaine, n'est rien comparable aux autres jours de l'année en cours. C'est la plus longue à supporter désormais par les Verts, et par un sélectionneur bosnien que tout un peuple prie de rendre la pareille à nos amis du Burkina, rien de plus. Pourvu que les Verts soient présents au Brésil l'année prochaine, un autre pays qui n'a absolument rien à envier aux millions d'Algériens, toujours aussi «malades» de leur équipe nationale.