Le rêve des Burkinabés dépendra cependant du comportement des Etalons devant un pays trois fois mondialiste et de la trempe des Verts. Au terme du tirage au sort des matchs barrages qualificatifs au Mondial 2014, qui s'est déroulé hier matin au Caire, c'est finalement face au Burkina Faso que l'EN jouera ses chances afin d'être présente l'année prochaine au Mondial brésilien. Les Verts qui affrontent ainsi pour la première fois les Etalons du Burkina Faso, dans le cadre des éliminatoires d'un Mondial, auront l'avantage de jouer la manche aller à Ouagadougou, entre les 11 et 15 octobre prochain, et la seconde manche durant la première quinzaine du mois de novembre, probablement au stade Tchaker de Blida. A priori, le tirage au sort d'hier, a visiblement ménagé les Verts qui voulaient surtout éviter de tomber sur l'Egypte, la Tunisie et le Cameroun. L'idéal aurait été de jouer face à l'Ethiopie, mais désormais les dés sont finalement jetés face au dernier finaliste malheureux de la CAN 2013. Le Burkina Faso qui figure aujourd'hui parmi les nations africaines constamment en très net progrès, et souvent sur le devant de la scène continentale, comme cela a été le cas au mois de janvier dernier en Afrique du Sud, a réussi le pari de se qualifier aux matchs barrages qualificatifs au Mondial 2014. L'équipe burkinabée qui est drivée par le coach belge, Paul But, a pour rappel, achevé le précédent tour des éliminatoires en dominant sa poule avec au final sept buts inscrits et seulement quatre concédés, s'annonce comme un très redoutable prochain adversaire, composée aujourd'hui de plusieurs attaquants. A ce titre, le très percutant et nouveau coéquipier de Fouad Kadir au FC Rennes, en l'occurrence, le virevoltant Pitroba, ou bien le non moins redoutable attaquant Kone, sociétaire du FC Lyon, caractérisent de fort belle manière la nouvelle force des Etalons. Il est vrai que les Verts ont souvent eu le dernier mot contre le Burkina Faso. Toutefois, les Etalons qui n'ont jamais réussi à se qualifier à une phase finale de Coupe du Monde, encore moins accédé au stade suprême d'une phase aussi avancée, sont aujourd'hui plus que jamais près du but. Le rêve des Burkinabés dépendra cependant du comportement des Etalons devant un pays trois fois mondialiste, et de la trempe des Verts. Il est vrai que lors du dernier match en date livré au stade Tchaker de Blida, dans le cadre d'une rencontre internationale amicale, l'équipe alignée par le Belge Paul But avait perdu et s'était surtout laissé surprendre en première mi-temps. Mais au cours du second half, les Etalons ont, par contre, montré un visage très convaincant, proche de celui qui avait été le leur, lors de la CAN 2013. Maintenant, les Etalons du Burkina Faso ont désormais quatre semaines devant eux avant d'accueillir les Verts à Ouagadougou, à l'occasion d'un match barrage aller qui vaudra certainement son pesant d'or, autant pour les Burkinabés que pour les Verts. Un inédit loin d'être insurmontable par l'EN, d'autant plus que notre confrère Hafid Derradji est profondément convaincu que les Verts, version Vahid Halilhodzic, sont capables de s'imposer en déplacement. Burkina Faso-Algérie, un 50-50 qui s'annonce très indécis entre deux pays qui se respectent, et qui se craignent déjà. Mais les prémices de la qualification au Mondial brésilien sont aujourd'hui du côté de l'EN, selon les dires de Mohamed Raouraoua, et certainement de l'avis de millions d'Algériens.