Le ministre du Commerce a profité de cette conférence pour expliquer la dernière augmentation qu'a connue le lait et ses dérivés. «La poudre de lait a effectivement connu en 2013 une hausse considérée entre 20 et 25%», a-t-il affirmé. «Mais cette hausse n'a été forte que durant les quatre premiers mois de l'année. Durant les neuf premiers mois, elle n'était que de 1%. A partir de septembre elle a connu 39% de hausse pour atteindre un pic de 47% au mois de décembre dernier», a-t-il ajouté. «C'est cette situation qui a poussé les producteurs à augmenter leurs prix. Et en plus, ce ne sont pas tous les producteurs qui l'ont fait», assure-t-il. «Toutes les sociétés publiques n'ont pas augmenté leurs tarifs et certaines sociétés privées aussi», a-t-il soutenu non sans rappeler que ces prix étaient libres «Les prix pour le lait en brique et les dérivés du lait ne sont pas subventionnés et leurs prix sont libres», précise-t-il. «Nous avons averti les producteurs sur le fait qu'ils étaient sous contrôle. Dès que le prix de la poudre de lait baissera, ils devront baisser leurs prix», a-t-il certifié avant de rassurer. «Le lait en sachet de 25 dinars qui est subventionné par l'Etat, et qui est destiné à une large couche de la population, lui, n'a pas connu d'augmentation et ne connaîtra aucune augmentation», a-t-il rassuré. Mustapha Benbada a également rassuré quant à la disponibilité du lait en sachet. «Il sera disponible. Ne vous inquiétez pas, j'ai parlé aux responsables de l'Office national interprofessionnel du lait et produits laitiers (Onil), ils m'ont assuré qu'ils ont des stocks de poudre de lait qui peuvent couvrir six mois», Pour finir, le ministre du Commerce atteste sans ambages que la seule solution durable qui permettra d'éviter de tomber dans ce genre d'augmentation et de pénurie est: «le renforcement de la production locale».