Tout comme dans les films hollywoodiens, les cas de pédophilie sont innombrables. Les policiers d'Oran ont, durant la fin de la semaine écoulée, traité une affaire peu ordinaire en arrêtant un pédophile en série suite à la dénonciation faite par les familles de trois bambins ayant été victimes de viols durant la même journée. Ce dernier a été rapidement appréhendé vu le signalement exact fait par les trois enfants. Le mis en cause, portant une barbe, est résident de la ville d'Oran. Il a abusé de trois enfants, dont deux sont de la même famille, une enfant de 12 ans et sa soeur alors que le troisième est voisin des deux premiers. Le phénomène d'atteinte à la pudeur continue à prendre de l'ampleur dans une wilaya qui se cherche socialement. Cet acte ignoble nous rappelle celui perpétré, il y a quelques années, par un bibliothécaire de profession qui a violé plusieurs enfants dans la librairie communale qu'il gère dans le quartier Millénium rattaché administrativement à la commune de Bir El Djir. Le mis en cause, est père de deux enfants. Son arrestation a été opérée suite à sa dénonciation par plusieurs parents d'enfants, victimes de ses agissements. L'information a vite fait le tour de la ville, choquant tous ses habitants. Tout comme dans les films hollywoodiens, les cas de pédophilie sont innombrables. Dans un passé récent, un retraité de 70 ans a été pris en flagrant délit de pédophilie par des gendarmes dépêchés à son domicile d'El Karma. Son arrestation est survenue suite à une plainte déposée par des membres de la famille de la très jeune K. H., 10 ans. La fille sera ainsi, à plusieurs reprises, violentée par l'indigne grand-père avant qu'il ne se fasse arrêter. Il a été présenté devant le juge instructeur près le tribunal d'Es Senia et placé sous mandat de dépôt pour détournement de mineure et attentat à la pudeur. Ce n'est pas tout. Le tribunal criminel d'Oran a jugé un imam pédophile, qui exerçait en qualité d'enseignant coranique à la mosquée El Atik du quartier populaire Fellaoucen ex-El Barki d'Oran. Il a été condamné à une peine de 12 années de réclusion criminelle. En dépit de son rejet de toutes les accusations portées contre lui, le tribunal criminel a pu forger une intime conviction quant à la culpabilité de l'accusé âgé de 49 ans. Celui-ci s'est basé sur les déclarations de l'inculpé faites au magistrat instructeur et qui se sont avérées en parfaite concordance avec la déposition de la victime qui ne dépassait pas les sept ans, le jour des faits. Son audition a été riche en révélations, l'inculpé a fini par avouer son acte en révélant qu'après avoir fait sortir les enfants à qui il enseignait le Coran, il fera monter le petit garçon dans une pièce où il a exercé sur lui des actes contre nature. Après l'assouvissement de ses instincts bestiaux, il fera jurer à l'enfant, Livre Sacré à la main, qu'il ne dira rien à ses parents. Le contraire se produira et c'est ainsi que la machine judiciaire a été déclenchée. L'inculpé est passé au tribunal de première instance qui l'a condamné à 10 ans de prison ferme. Après appel du procureur de la République, l'affaire a été requalifiée pour être traitée par le tribunal criminel. La pédophilie prend de l'ampleur un peu partout dans les écoles coraniques. Plusieurs scandales de moeurs ont éclaté dans ces écoles pieuses où l'on est censé apprendre aux enfants la spiritualité et les principes sacrés de l'Islam. A Sidi Bel Abbès, un enseignant de l'école coranique de la mosquée de la commune de Boudjebha El Bordj a été condamné à 10 ans de prison ferme pour attentat à la pudeur commis sur un enfant âgé de six ans. Cet enseignant a usé de sa position de force lorsqu'il a abusé sexuellement de l'enfant au moment où ce dernier avait demandé à son maître de l'eau à boire. Il a enfermé l'enfant à l'intérieur de la classe pour assouvir ses instincts. Ayant commis son forfait, il a menacé sa victime en lui demandant de passer sous silence ce viol caractérisé. Là encore, le contraire s'est produit, l'enfant a tout dévoilé à sa famille. L'agression sexuelle a été confirmée par un médecin. Au cours du procès, le représentant du ministère public lui a requis 20 ans de prison ferme.