Le Syndicat national des architectes agréés algériens (Synaa) lance prochainement les «Cafés de l'Architecture», une série de rencontres visant à combler l'absence du 1er art dans les débats sur la culture et la sociologie en Algérie, a indiqué lundi dernier un communiqué du syndicat. La première édition de ces rencontres qui se tiendra samedi prochain à Alger réunira professionnels, artistes et sociologues pour débattre des liens entre «patrimoine» et «productions actuelles d'architectures» ainsi que de la place accordée au 1er art dans les politiques publiques de construction. Intitulée «L'Algérie sans architecture?» cette première édition se décline en trois conférences, réunissant, respectivement, des écrivains, des artistes (musiciens et peintres), des sociologues et des architectes. Des auteurs comme Samir Toumi (Alger, le cri 2013), ou peintres comme Mustapha Nedjaï sont invités à parler de l'influence de l'architecture sur leurs productions artistiques, tandis que des sociologues (Larbi Icheboudene, Chérifa Hadjidj,...) analyseront les «pratiques en vigueur» dans le domaine en Algérie. La troisième rencontre sera consacrée au «regard de la profession» à travers les interventions d'architectes nationaux exerçant en Algérie et en France. Se voulant un «lieu de rencontres et d'échanges», les «Cafés de l'architecture» ambitionnent, selon leurs initiateurs, de placer l'architecture au coeur des questionnements des socio-culturels de «première importance». Créé en 2012, le Synaa regroupe les architectes employeurs exerçant à titre de profession libérale.