A la suite des inondations catastrophiques produites en mai dernier en Bosnie-Herzégovine et en Serbie, une rencontre internationale pour les aider s'est tenue mercredi dernier à Bruxelles, en présence du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi. Lors de cette rencontre internationale, organisée par l'Union européenne, la France et la Slovénie Le SG des Affaires étrangères a plaidé en faveur de la création de fonds spéciaux. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères a indiqué que «Alger a plaidé en faveur de la création de fonds spéciaux par les pays nantis, en vue d'assurer une meilleure coordination dans les situations d'urgence, suite à des catastrophes naturelles». Intervenant lors de cette conférence internationale des donateurs, M.Bereksi a mis en exergue «la position de l'Algérie, quant à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles», insistant sur «la nécessité de préserver la biodiversité». Selon le même document, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a également souligné la «nécessité de réduire les effets des changements climatiques sur la multiplication des catastrophes naturelles». Dans ce sens, M.Bereksi a ajouté que «l'Algérie, qui n'échappe pas aux effets des catastrophes naturelles, ne ménage aucun effort, tant au niveau national, qu'au niveau des foras internationaux, à l'effet, entre autres, de faciliter l'adoption à Paris, en décembre 2015, d'un accord global sur le climat qui soit ambitieux, juste, équitable et respectueux des principes de Rio». Dans le même contexte, le SG des Affaires étrangères a rappelé l'importance des liens d'amitié de l'Algérie et sa foi en la solidarité internationale. Pour lui, «l'Algérie a répondu favorablement à la demande d'aide formulée par les pays amis la Serbie et la Bosnie-Herzégovine», en ajoutant que «durement éprouvée par la catastrophe naturelle de mai dernier, et annoncé une contribution financière aux deux pays». Enfin la même source a manifesté la solidarité d'Alger avec les deux pays. M.Bereksi a ajouté que «le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, aurait voulu être présent pour manifester la solidarité de l'Algérie, mais qu'au même moment de la tenue de la Conférence, il est en train de procéder à Alger, en coordination avec d'autres Etats et institutions régionales et internationales, au lancement du dialogue inter-malien inclusif», souligne le SG, en souhaitant que «ce dialogue permettra aux Maliens de retrouver la voie du développement à travers un Mali en paix, réconcilié avec lui-même». Depuis les inondations de mai dernier, Alger est mobilisée, afin de contribuer à la reconstruction des zones sinistrées en Serbie et Bosnie-Herzégovine.