Lors d'un contrôle routinier au niveau du barrage routier de Bir Slam, à l'entrée de la ville, les policiers ont mis la main sur 264 comprimés de psychotropes et une arme blanche. La période estivale est propice à tout: à la villégiature et la célébration des fêtes, au trafic et à la commercialisation de la drogue. Celle-ci s'invite pour compléter un tableau noir fait d'accidents, de noyades et d'intoxication. Béjaïa ne sort pas du lot. Son quotidien est marqué par divers méfaits dont celui de la drogue. Les arrestations effectuées régulièrement ne sont qu'une partie d'un gigantesque trafic, revigoré par une demande croissante. Ce commentaire est l'oeuvre d'un policier, de la brigade anti-stupéfiants de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Béjaïa. Cette semaine, les éléments de cette brigade, au demeurant très active, ont mis fin aux agissements de deux dealers, dont une femme gérante d'une gargote au niveau de la plage El-Meghra, dans la commune de Boukhelifa. La gargote ne sert, en fait, que de couverture pour écouler la drogue. C'est à partir de témoignages d'estivants que la police a commencé à s'intéresser de près à la boutique. Le passage éclair d'individus dans un endroit où on est censé passer au moins dix minutes, le temps de la préparation du sandwich ou du repas, a confirmé les soupçons des policiers, qui ne tarderont pas à arrêter Y.Y. 37 ans et M.M. 40 ans résidants dans le même village. «Ces derniers avaient en leur possession 45 comprimés de psychotropes et une bombe lacrymogène», indique la cellule de communication de la sûreté de wilaya dans un communiqué qui nous a été transmis, hier. «Les deux individus ont été arrêtés en flagrant délit de détention d'arme de type 6, possession de drogue destinée à la commercialisation de la clientèle séjournant sur la plage.» Présentés devant le parquet de Béjaïa, les deux dealers ont été placés en détention provisoire. Pour commercialiser la drogue, il faudra l'acheminer à bon port. Et ce n'est pas sans risques. Lors d'un contrôle routinier au niveau du barrage routier de Bir Slam, à l'entrée de la ville de Béjaïa, les policiers ont mis la main sur 264 comprimés de psychotropes et une arme blanche. Les produits étaient dissimulés dans la malle du véhicule des deux individus, en provenance de la wilaya de Biskra. Il s'agit de KH. S et A.Y. âgés respectivement de 37 et 29 ans. Leur destination n'est autre que les plages de Béjaïa, un lieu de prédilection pour écouler rapidement les stupéfiants. Le procureur près le tribunal de Béjaïa les a placés en détention provisoire. Ils comparaîtront pour «possession de drogue» (psychotropes, et arme blanche de type 6).