Rachid Raha, un binational maroco-espagnol, proche du Palais royal, président de l'Assemblée mondiale amazighe (AMA), a adressé une lettre au Parlement européen dans laquelle il évoque des «tueries, violences, abus et exactions dans le M'zab». Le souverain marocain active ses relais dans le cadre de son projet de déstabilisation de l'Algérie. Les événements qui secouent la capitale du M'zab lui en donnent l'occasion. Une ONG qui lui est inféodée s'y attelle. Rachid Raha, un binational maroco-espagnol, proche du Palais royal, président de l'Assemblée mondiale amazighe (AMA), a adressé une lettre au Parlement européen dans laquelle il évoque des «tueries, violences, abus et exactions dans le M'zab». «Au lieu de déployer leurs efforts à protéger les personnes et leurs biens, les services sécuritaires algériens (polices, gendarmes et agents de renseignements) violent tous les instruments internationaux des droits humains et piétinent toutes les lois nationales et conventions internationales ainsi que l'Accord d'association avec l'Union européenne», souligne-t-il dans sa missive tout en qualifiant les forces de sécurité déployées sur le terrain pour ramener la paix dans la région «forces d'occupation» peut-on lire sur le site d'Algérie Patriotique. «Les massacres de civils sont très lourds et le bilan ne fait qu'empirer comme en témoignent les photos et les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux», ajoute Rachid Raha qui sollicite l'intervention des instances internationales. Récidiviste notoire, le président de l'Assemblée mondiale amazighe (AMA) signe ses accointances avec le Makhzen à travers la haine qu'il entretient envers l'Algérie. «L'Algérie n'a de démocratique et populaire que le nom et pratique, elle aussi, une politique d'apartheid anti-amazigh notoire qui sévit dans tout le pays, comme en attestent les récents et violents événements de Ghardaïa», écrivait Rachid Raha dans une lettre ouverte adressée au SG de l'ONU à l'occasion de la célébration du 65ème anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Une lettre qui sent le service commandé. Le pouvoir marocain a beau crier sur tous les toits et jurer sur tous ses saints qu'il n'a rien à voir avec les événements qui ont ensanglanté Ghardaïa, le cours des événements finit par le rattraper et prouve qu'il n'a pas renoncé à la déstabilisation de la vallée du M'zab et par ricochet à celle de l'Algérie. En effet, un document officiel émanant du wali de Oujda, publié le 7 février 2014, établit l'implication du Makhzen dans les violences qui ont secoué la capitale du M'zab. Trois organisations locales (dont celle que préside Rachid Raha) implantées dans le Rif (région septentrionale du Maroc dont les principales villes sont Nador, Al Hoceïma, Berkane, Midar, Driouch et Melilla...) ont été destinataires de ce qui représente un véritable plan de déstabilisation de cette partie du territoire national. Les leaders de ces associations qui activent dans cette zone dominée par le commerce de la drogue avaient pour mission d'organiser une manifestation à la frontière algéro-marocaine (Zoudj Bghal). Elle avait pour objectif de donner un écho international à la crise de Ghardaïa afin de faire croire qu'elle est empreinte de violations du respect des droits de l'homme. Selon des médias de la presse écrite et on line qui ont répercuté ces informations contenues dans le document paraphé par le wali de Oujda, la date du 10 février 2014 aurait été retenue pour le déclenchement de ces hostilités. Le responsable marocain a dû faire machine arrière. Les informations distillées par la presse indiquent que la tendance à l'accalmie qui prédominait à l'époque dans la capitale du M'zab aurait été déterminante et à l'origine de cette volte-face. Pour mieux revenir à la charge sans doute... Le gouvernement marocain s'est fendu d'un communiqué officiel pour lever tout soupçon de son implication dans les derniers événements dramatiques qui ont mis à feu et à sang la vallée du M'zab. Etait-il obligé de le faire s'il n'avait rien à se reprocher? La question est posée. Alors qui se sent morveux se mouche.