Le guerre que mène le ministre des Affaires religieuses à l'extrémisme islamiste semble déstabiliser les tenants du salafisme. Mohamed Aïssa qui assume et défend pleinement l'islam authentiquement algérien le conforte sans complexe avec le discours des érudits moyen-orientaux. A condition, bien entendu que ces derniers acceptent le débat. C'est dans cette perspective que la visite du Grand mufti de Syrie, cheikh Badreddine Hassoune, en visite d'une semaine en Algérie a été organisée par le ministère des Affaires religieuses. A propos de cette visite Mohamed Aïssa, a, pour sa part, précisé que la visite du Grand mufti de Syrie «permettra aux deux parties d'analyser la situation et d'échanger leurs expériences en vue de trouver une issue à la crise mondiale du néo-radicalisme religieux». Le propos est on ne peut plus clair. Il s'agit de fédérer les énergies de ceux et celles qui défendent l'islam des lumières et de la tolérance pour contrecarrer l'approche takfirie de certains énergumènes qui utilisent la religion pour assouvir des desseins malsains.