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Un parti salafiste en gestation
SCÈNE POLITIQUE
Publié dans L'Expression le 08 - 01 - 2013


Présents partout et surtout très actifs
Cette montée au créneau des salafistes répond à un premier souci majeur: influer sur le cours des événements en prévision de la prochaine révision constitutionnelle.
Après plusieurs années de travail souterrain, les salafistes algériens remontent à la surface et tentent de réoccuper quelques parcelles de la scène politique et sociale. Ils osent même montrer le bout du nez en prétendant que leur objectif est de servir l'Algérie et les Algériens. Exploitant à fond la déconfiture des islamistes «recyclés» dans ce qui est communément appelé Alliance verte, ils croient que leur heure est arrivée afin de réinvestir un champ politique dévasté par les tiraillements et les crises internes récurrentes qui touchent pratiquement la majorité des partis. Le fait qu'ils aient attendu sciemment le déroulement des élections législatives et locales pour se manifester ne renseigne pas clairement sur leurs réelles intentions, mais comporte quelques indications sur les véritables desseins d'un courant que les Algériens rejettent de toutes leurs forces.
En choisissant ce moment pour rendre public leur désir de créer un parti politique salafiste, contrairement aux dispositions légales, ils ne font que confirmer leur sournoiserie notoire. En mettant au-devant de la scène un illustre inconnu du nom de Hamadache Ziraoui, un ancien élément du GIA qui a fait la prison de Berrouaghia, les gourous du salafisme tapis dans l'ombre tentent de jouer sur l'ignorance d'une nouvelle génération de jeunes qui n'a pas vécu les années noires du terrorisme. Au fait, qui est Hamadache Ziraoui? Dans quelles circonstances a-t-il été emprisonné et quels liens avait-il avec certains émirs du terrorisme à l'image de Moh Leveilley, Saïd Mekhloufi et Djamel Zitouni? Pourquoi un certain Ahmed Chouchane, un félon de l'ANP, réfugié aujourd'hui en Grande-Bretagne, lui voue une haine sans limite? Ceux qui connaissent parfaitement le parcours de ces deux hommes estiment qu'il s'agit d'une diversion afin d'amener les Algériens à s'intéresser à un lugubre personnage empêtré jusqu'au cou dans des compromissions douteuses au Qatar et en Arabie Saoudite.
Mais les Algériens n'ont certainement pas oublié les menaces proférées publiquement par le ministre des Affaires étrangères qatari à l'endroit de Mourad Medelci. «Votre tour viendra», avait asséné le haut responsable qatari au ministre algérien parce que ce dernier avait exprimé une opinion défendant l'intégrité territoriale de la Syrie. Aujourd'hui, tout devient clair avec le retour intempestif des salafistes et des tenants du wahhabisme qui veulent exploiter «la détresse sociale» des Algériens en manipulant leurs profondes croyances religieuses à des desseins conçus ailleurs, devant alimenter, ce qu'on appelle «le printemps arabe». De nombreux observateurs avertis estiment que cette montée au créneau des salafistes répond à un premier souci majeur: influer sur le cours des événements en prévision de la prochaine révision constitutionnelle. Ils pensent que ce retour d'anciens membres d'«Al hidjra wa takfir» nouvellement reconvertis aux principes de la réconciliation pourrait être tout, sauf anodin. Un retour dont l'objectif est de mettre la pression sur l'ANP et les autres services de sécurité.
Le rôle a été confié à cet illustre inconnu des Algériens, Hamadache Ziraoui. Il fait une formation religieuse en Arabie Saoudite, séjourne régulièrement au Qatar et vient avec des idées «lumineuses» proposer une concorde! De mémoire courte a priori, cet énergumène, qui prétend exhorter la paix éludant la loi sur la rahma de Liamine Zeroual, l'ex-président, la concorde civile et la réconciliation nationale prônées par le président de la République, se donne l'importance d'être l'instigateur de l'apaisement d'une société qui n'a que trop souffert de l'idéologie dévastatrice des salafistes. Il instrumentalise la religion, tire profit de la paix retrouvée en exploitant l'oeuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale signée par le chef de l'Etat, pour tenter d'investir la scène politique.
Celui même que Abassi Madani, terré, aujourd'hui au Qatar, a refusé de recevoir, espère voir son parti Djabhet Sahoua Al Houra, agréé par le ministère de l'Intérieur, prétextant un «islam modéré»!


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