Cette année a été marquée par la mise en oeuvre, par le gouvernement, des grandes réformes tant attendues. Le ministère de l'Education nationale a, d'ores et déjà, fixé les dates du déroulement des examens du Baccalauréat et du Brevet d'enseignement fondamental (BEF) session 2004/2005. Pour ce qui est de l'examen du Baccalauréat, celui-ci est fixé du samedi 11 juin 2005 au mardi 14, soit une session de quatre jours pour les élèves de terminale. Quant à l'examen du Brevet d'enseignement fondamental (BEF), il est fixé, au niveau national et en session unique pour les régions nord et sud, du samedi 4 au lundi 6 juin 2005, mentionne-t-on dans un communiqué envoyé hier à notre rédaction. Les compteurs, il est utile de le reconnaître, n'ont pas été à l'arrêt durant l'année scolaire en cours, contrairement à l'an écoulé marqué, notamment par un mouvement de débrayage qui a duré environ quatre mois. En dépit donc des menaces brandies récemment par les syndicats des enseignants, le passage à l'action n'a pas encore eu lieu jusqu'ici. Hormis les deux journées de grève observées à l'occasion de la Journée mondiale de l'enseignant. En tenant compte de cet état de fait, les dates de déroulement des examens, tous paliers confondus, n'ont donc pas été reculées. Cette année a été marquée également par la mise en oeuvre, par le gouvernement, des grandes réformes tant attendues, en tournant le dos ainsi aux islamistes, militants acharnés de l'école fondamentaliste. Cette fameuse refonte consiste surtout en l'introduction du français (première langue étrangère) dès la première année du collège primaire, et l'anglais à partir de la 7e AF. Le nouveau manuel scolaire, utilisé à partir de cette année, constitue aussi, aux yeux de nombre d'Algériens, «une révolution» dans l'histoire de l'école algérienne. Il faut reconnaître que l'itinéraire parcouru jusque-là, et qui constitue le fer de lance pour les années à venir, est plutôt «avantageux», nonobstant l'existence toujours de certaines insuffisances à combler. Il faut dire dans le même ordre d'idées, que le département de M.Boubekeur Benbouzid travaille, semble-t-il, d'arrache-pied afin que tout soit fin prêt d'ici quatre ans. Il est question aussi, conformément à cette nouvelle vision, de mettre en place des infrastructures conformes aux normes admises ainsi que la formation continue des enseignants. Chose qui, de l'avis du ministre, est indispensable pour la réussite et la continuité même de ce processus de réforme. Les examens de l'année précédente se sont déroulés dans de bonnes conditions. Le taux de réussite à l'examen du baccalauréat a atteint, rappelons-le, un seuil record. 42,52% des candidats ont décroché leur visa pour l'université. Un chiffre jamais enregistré auparavant au moins depuis 20 ans.