L'intervention rapide des éléments de la police a permis d'élucider rapidement certaines affaires liées aux agressions et autres bagarres L'agresseur d'un jeune homme au niveau de la gare routière d'Akbou a été vite arrêté à la faveur d'une prompte intervention. L'activité policière se fait intense à Béjaïa. Les bilans présentés au quotidien attestent de cette intensité qui s'est répercutée positivement sur la situation sécuritaire de jour comme de nuit. Et l'opinion locale ne cesse d'en parler avec cette sensation d'être protégée. L'intervention rapide des éléments de la police à la moindre alerte a permis d'élucider rapidement certaines affaires liées aux agressions et autres bagarres mais la vigilance constatée sur les axes routiers a permis de dissuader plus d'un à s'aventurer à l'excès de vitesse ou de conduite en état d'ivresse. L'agresseur d'un jeune homme au niveau de la gare routière d'Akbou a été vite arrêté à la faveur d'une prompte intervention. Des cas similaires sont légion dans les quatre coins de la région. Mais l'opération la plus spectaculaire mais également la plus inquiétante reste celle liée au terrorisme. L'affaire qui remonte au début de l'année n'en finit pas de faire parler d'elle. Les enquêteurs de la brigade de recherche et d'investigation poursuivent leurs opérations qui se soldent souvent par des arrestations. On en est présentement à plus de huit personnes arrêtées dans ce cadre. Après l'arrestation du principal individu, présenté comme le recruteur de Daesh, un autre homme, âgé de la cinquantaine, a fait l'objet d'interpellation dans le sillage de l'enquête entamée par la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Boumerdès sur un réseau de recrutement et de financement du terrorisme islamiste en relation avec l'organisation terroriste Daesh. L'individu, un ancien militant du FIS dissous, est soupçonné d'être un membre actif dans le recrutement de volontaires au djihad, notamment à destination de la Syrie. La perquisition de son domicile s'est soldée par la découverte armes. D'autres recoupements d'informations font état d'une quantité de drogue trouvée dans l'appartement du mis en cause. Les investigations liées à cette affaire de financement et de soutien au terrorisme mais aussi de recrutement de combattants au nom du djihad islamiste ont débouché sur l'interpellation d'un autre individu, qui possédait une salle de prière sur la RN24 à la sortie ouest de Béjaïa, laquelle avait été fermée bien avant par les services de la wilaya. On fait état également d'un autre groupe composé de six individus. Ce groupe, dit de Lakhmis, comprenait des commerçants agissant pour le compte du terrorisme et du blanchiment d'argent. L'information nous a été confirmée avant-hier par une source proche du dossier, qui fait également état d'autres acolytes faisant partie du même réseau, qui va de la limite est de la wilaya jusqu'à l'ouest et le sud, que les services de sécurité recherchent toujours dans différentes régions de la wilaya. Sur les routes nationales, des barrages sur les axes routiers menant vers la ville de Béjaïa sont courants avec cette particularité d'être des endroits souvent inhabituels, le but étant de surprendre. S'agissant d'un réseau dont les proportions sont importantes, l'enquête policière se fait discrète. Les informations sont distillées de manière à ce que l'enquête ne soit pas torpillée. Au sein de l'opinion, le démantèlement de ce qui est appelé communément, la cellule de Daesh est perçue comme une assurance de plus, qui s'ajoute à l'intense activité d'un corps sécuritaire, qui finalement veillait de loin pour intervenir au moment opportun.