Le seul remède à la rumeur est la célérité «L'examen du baccalauréat du 29 mai au 2 juin, l'examen du BEM du 24 au 26 mai et le 22 mai pour la 5e» a déclaré hier la ministre de l'Education nationale. Il était grand temps que la ministre de l'Education nationale mette le holà à une campagne sournoise qui s'apparentait à une véritable entreprise de déstabilisation des candidats aux examens de fin d'année et plus particulièrement ceux du baccalauréat. «L'examen du baccalauréat du 29 mai au 2 juin, l'examen du BEM du 24 au 26 mai et le 22 mai pour la 5e» a déclaré hier la ministre de l'Education lors de son passage à L'invité de la rédaction, l'émission matinale animée par notre consoeur Souhila El Hachemi à la Radio nationale, Chaîne 3. «Le consensus s'est établi sur ces dates qui ont été proposées au gouvernement», a ajouté la ministre, précisant que «les propositions formulées par le ministère de l'Education nationale résultent d'un travail de groupe de partenaires sociaux, à savoir les syndicats et les associations de parents d'élèves». La seule nouveauté de cette année concerne les rattrapages. «Nous avons institué la possibilité d'organiser des examens de rattrapage pour les matières dans lesquelles l'élève n'a pas pu obtenir la moyenne», a révélé Mme Benghebrit. Ces examens de rattrapage pour le secondaire se dérouleront à partir des 29 et 30 juin, en ce qui concerne le brevet, les compositions du 3e trimestre c'est-à-dire au niveau de la 4ème année moyenne ce sera pour le 24 mai et les comptes rendus se feront entre le 18 et le 19 juin. La ministre annoncera par ailleurs la nouveauté de cette année et qui est l'examen de rattrapage: «Nous avons institué la possibilité d'organiser des examens de rattrapage pour les matières dans lesquelles l'élève n'a pas pu obtenir la moyenne. Ces examens de rattrapage pour le secondaire se dérouleront à partir des 29 et 30 juin, en ce qui concerne le brevet, les compositions du 3ème trimestre c'est-à-dire au niveau de la 4ème année moyenne, ce sera pour le 24 mai et les comptes rendus se feront entre le 18 et le 19 juin.» Le bac blanc étant considéré comme étant une composition du 3e trimestre, aura lieu à partir du 8 mai. S'agissant des compositions pour les autres examens, des 1ères et des 2èmes années secondaires, elles se dérouleront à partir du 4 juin. Voilà donc qui va désamorcer une bombe insidieuse fomentée par des islamo-baâthistes, un courant hostile à Nouria Benghebrit depuis sa nomination à la tête du secteur de l'Education nationale. Des attaques frontales qui n'ont donné aucun résultat, ils sont passés à cette dangereuse technique de déstabilisation d'un secteur très sensible et visait deux millions d'élèves candidats à l'examen du bac. Ils avancent une date, et l'annulent par une autre, ils annoncent une durée de l'examen, ensuite se rétractent en suggérant une autre durée et dans ce charivari, c'est l'élève qui est désorienté, déstabilisé, voire même intoxiqué par une overdose d'informations distillées à dessein. Il faut dire que le ministère de l'Education nationale a de son côté prêté le flanc en laissant circuler de pareilles informations. Le seul remède à la rumeur est la célérité. Il fallait l'étouffer dans l'oeuf. Connaissant la sensibilité de son secteur, la réactivité des réseaux sociaux, elle devait agir très vite et rétablir les choses dans une conférence de presse avec des messages concis et clairs. Elle l'a fait hier en annonçant que les dates des examens des cycles primaire, moyen et secondaire seront avancées de 11 jours pour ne pas coïncider avec le début du mois de Ramadhan. Elle précise, par ailleurs, que les programmes scolaires ne seront pas touchés par ce réaménagement: «Je prends plus le fait d'avoir avancé ces dates d'examen comme étant une réponse à une demande qui a été validée du point de vue pédagogique», a-t-elle justifié, soulignant même que ces dates sont en réalité la résultante des conférences régionales qui ont donné un indicateur sur l'état d'avancement dans la réalisation des programmes.