Une victoire serait synonyme d'un déclic pour redémarrer une nouvelle fois. Il estime, aussi, qu'il ne faut, en aucun cas, sous-estimer l'adversaire et surtout, éviter de tomber dans le piège de la facilité. L'Expression : Comment va le moral du groupe après ces trois mois très agités ? K. Bouacida :Effectivement, personne ne pourra nier que le Mouloudia a traversé une période vraiment turbulente, caractérisée par une série de mauvais résultats. Je pense qu'il est inutile de revenir dessus. Cela me fait vraiment mal au coeur, car le MCA mérite nettement mieux que ce sort, même si la situation est loin d'être catastrophique puisque le club occupe, actuellement, une confortable troisième place au classement. Cela signifie que le bilan est, tout de même, acceptable. Pour ce qui est de l'aspect psychologique, je pense que la situation commence à s'améliorer... Mais il semblerait que le problème financier ait refait surface ces derniers temps. Avez-vous trouvé un terrain d'entente avec les dirigeants du club? Ecoutez, vous savez parfaitement que ce problème est d'actualité dans toutes les autres équipes y compris les plus grandes. En ce qui nous concerne, nous continuons à nous entraîner le plus normalement du monde. Quoi qu'il en soit, nous sommes dans l'obligation de faire confiance à nos dirigeants. D'ailleurs, ils ont promis de régulariser notre situation incessamment. Il n'y a, donc, absolument pas lieu de s'alarmer. Vous renouez, dès aujourd'hui, avec la compétition officielle et au menu un match très important en coupe face à l'USM Oran. Le groupe est-il prêt à aborder cette échéance? Tout à fait. Nous sommes prêts et plus que déterminés à réagir dès cette rencontre de coupe d'Algérie. Certes, nous savons parfaitement que l'USMO ne nous fera pas de cadeau et emploiera toutes les méthodes pour nous faire face, mais nous sommes bien décidés à remporter ce match très important notamment sur le plan psychologique. C'est pour cela qu'il faut éviter de tomber dans le piège de la facilité qui pourrait nous coûter très cher. Espérons, seulement, que notre merveilleux public soit au rendez-vous pour nous prêter main forte.